H. Raouf Après, la levée de l'état d'urgence, l'annonce d'une série de mesures économiques pour la création de centaines de micro-entreprises, et enfin l'abrogation par le chef de l'Etat d'un décret présidentiel du 13 décembre 2010, contesté par les étudiants, le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales a annoncé jeudi d'autres mesures d'allégements administratives, cette fois ci, pour faciliter la vie des citoyens. Selon Daho Ould Kablia, qui était jeudi sur les ondes de la chaine 3, son département va procéder, dans un avenir proche, à une série d'assouplissements des démarches auxquelles sont soumis les citoyens au quotidien. «Le ministère de l'intérieur a été chargé (…) de limiter au maximum le nombre de pièces exigées pour n'importe quel dossier» a-t-il déclaré. Ceci pour assouplir les démarches auxquelles sont soumis les Algériens et promouvoir la célérité dans le traitement des dossiers. En ces temps, de bouillonnement tous azimuts, tout est bon pour apaiser les tensions sociales qui secouent le pays. Y compris l'assouplissement des démarches administratives que d'aucun trouvent pénibles dans certains cas. D'ailleurs, le gouvernement algérien n'en est pas à sa première reculade sur ce type de procédures. Ould Kablia avait, rappelons-le, dès son arrivée au poste de ministre de l'Intérieur, allégé de moitié le dossier du passeport et de la carte d'identité biométrique. D'un dossier comptant plusieurs dizaines de documents, le ministre était revenu à une liste de documents tronquée de moitié, au grand bonheur des administrés. S'en est suivi la suppression de l'extrait d'acte de naissance 12S, pour l'obtention de la carte d'identité nationale. Aujourd'hui, c'est au tour du certificat de nationalité qui pourrait bientôt disparaître de certains dossiers administratifs. Selon le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, les administrés pourraient ne plus devoir présenter ce précieux sésame contre une ancienne carte d'identité ou un vieux passeport. Enfin, le ministre a demandé l'installation de services de contentieux au niveau des services des APC et des wilayas, ainsi que des guichets d'accueil pour l'orientation des administrés. Les registres d'état civil pourraient être bientôt numérisés à la faveur des mesures prises actuellement.