Après la réunion, tenue samedi dernier avec les walis du centre et du sud du pays, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Daho Ould Kablia, a présidé, hier au siège de la cité administrative de Daksi, un conclave similaire avec les walis de l'Est. Cette prise de contact avec les chefs des exécutifs de dix-sept wilayas fait partie d'une série de rencontres visant à introduire des recommandations, mais aussi l'évaluation des projets de développement institués dans le programme du président de la République. Les collectivités locales ne vont certainement pas connaître de grands bouleversements dans la gestion puisque ce département était, auparavant, à la charge du ministre. Les mêmes déclarations, faites au lendemain de sa succession à Yazid Zerhouni, sont réitérées devant cette assemblée de commis de l'Etat. D'emblée, Ould Kablia insistera sur l'importance du «rapprochement de l'administration de ses administrés». Le point le plus important, selon lui, est «l'accessibilité des services publiques aux citoyens». L'Administration est donc investie de plus de pouvoir pour mener à bien les programmes de développement dont, principalement, le plan quinquennal 2010-2014 pour lequel l'Etat a alloué 286 milliards de dollars. La gestion des financements étant du ressort des walis par souci d'alléger les aléas bureaucratiques et intervenir avec célérité. Les élus des assemblées locales à travers le pays, qui se plaignent de la dépossession graduelle de leurs prérogatives au profit de l'administration, n'en seront pas plus avancés. En effet les nouveaux codes communal et de wilaya ne leur confèrerent pas davantage d'attributions, mais leur permettront une meilleure concertation, en matière de vie économique, avec la société civile. Ces codes qui ont reçu l'assentiment du Conseil du gouvernement «devront entrer en vigueur à l'horizon 2012», explique le ministre de l'Intérieur. Et de revenir sur les craintes suscitées au sein des opérateurs et industriels à l'annonce de l'instauration d'un recensement économique. Ce dernier ne sera pas opéré à des fins d'espionnage, mais pour savoir avec exactitude «qui fait quoi» dans les différents secteurs d'activités. N. D. Après la réunion, tenue samedi dernier avec les walis du centre et du sud du pays, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Daho Ould Kablia, a présidé, hier au siège de la cité administrative de Daksi, un conclave similaire avec les walis de l'Est. Cette prise de contact avec les chefs des exécutifs de dix-sept wilayas fait partie d'une série de rencontres visant à introduire des recommandations, mais aussi l'évaluation des projets de développement institués dans le programme du président de la République. Les collectivités locales ne vont certainement pas connaître de grands bouleversements dans la gestion puisque ce département était, auparavant, à la charge du ministre. Les mêmes déclarations, faites au lendemain de sa succession à Yazid Zerhouni, sont réitérées devant cette assemblée de commis de l'Etat. D'emblée, Ould Kablia insistera sur l'importance du «rapprochement de l'administration de ses administrés». Le point le plus important, selon lui, est «l'accessibilité des services publiques aux citoyens». L'Administration est donc investie de plus de pouvoir pour mener à bien les programmes de développement dont, principalement, le plan quinquennal 2010-2014 pour lequel l'Etat a alloué 286 milliards de dollars. La gestion des financements étant du ressort des walis par souci d'alléger les aléas bureaucratiques et intervenir avec célérité. Les élus des assemblées locales à travers le pays, qui se plaignent de la dépossession graduelle de leurs prérogatives au profit de l'administration, n'en seront pas plus avancés. En effet les nouveaux codes communal et de wilaya ne leur confèrerent pas davantage d'attributions, mais leur permettront une meilleure concertation, en matière de vie économique, avec la société civile. Ces codes qui ont reçu l'assentiment du Conseil du gouvernement «devront entrer en vigueur à l'horizon 2012», explique le ministre de l'Intérieur. Et de revenir sur les craintes suscitées au sein des opérateurs et industriels à l'annonce de l'instauration d'un recensement économique. Ce dernier ne sera pas opéré à des fins d'espionnage, mais pour savoir avec exactitude «qui fait quoi» dans les différents secteurs d'activités. N. D.