Mohamed Benmeradi, ministre algérien de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, sera attendu le 19 avril à Paris, pour une visite de travail de trois jours. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la relance de la coopération économique algéro-française, apprend-on. Invité par Jean-Pierre Raffarin, Mohamed Benmeradi sera accueilli par Eric Besson, ministre auprès de la ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, chargé de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique et Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat au commerce extérieur. Il sera également reçu par Xavier Musca, secrétaire général de l'Elysée, a-t-on encore appris «Renault est prêt à investir en Algérie» Le ministre algérien de l'Industrie l'a à moult fois réitéré : «Renault est prêt à investir en Algérie». Il y a de réelles négociations avec Renault sur la construction de véhicules en Algérie, avait-il déclaré récemment. L'investissement de Renault en Algérie sera un des sujets discutés lors de la visite de Mohamed Benmeradi à Paris, apprend-on. Jean Pierre Raffarin avait indiqué naguère que les discussions sur le projet de l'installation en Algérie d'une usine de montage automobile, par le constructeur Renault, sont toujours vivaces, relevant qu'il existe un intérêt mutuel des deux pays pour relancer le projet. Sans vouloir trop s'étaler sur le sujet, l'ancien premier ministre français avait précisé que la question a été discutée avec le ministre de l'Industrie de la Petite et Moyenne Entreprise, et de la Promotion de l'Investissement. Les dernièrement discussions ont été intéressantes et la présence des responsables du constructeur dans la délégation de Raffarin était un signe fort qui démontre la volonté de celui-ci de relancer le projet, note-t-on. Pour rappel, d'après la ministre française, Anne- Marie Idrac, «le constructeur a l'intention d'explorer toutes les possibilités d'investissement en Algérie». Pour rappel, le chef du comité de management de la région Euromed pour le groupe Renault, Jacques Chauvet, qui a accompagné la ministre française, a aussi exprimé le souhait de son groupe, présent depuis 1998 sur le marché algérien, de «développer un projet de production de pièces de rechange» ce qui devra aider, selon lui, à lutter contre l'émergence de la contrefaçon de ces pièces. De son côté, le ministre algérien avait précisé que «des études en cours actuellement au niveau de l'administration, n'étaient pas encore parvenues au niveau du gouvernement ».