Selon un cadre de la société «ALZINC», la question de plus de 450.000 tonnes de déchets solides de cette entreprise à Ghazaouet sera résolue avec la mise en exploitation du Centre d'enfouissement technique, en cours de réalisation dans la zone de Mezaourou. Et c'est lors d'une journée d'étude sur «La gestion des déchets industriels, défi des entreprises», que les intervenants ont soulevé, jeudi, le problème d'accumulation des déchets solides «de manière anarchique et en plein air» au niveau de deux sites à l'intérieur du tissu urbain de Ghazaouet et à proximité de la mer. En réponse à ces questions, M. Adjroud Rachid, a affirmé que la prise en charge des déchets accumulés depuis trois décennies, causant un véritable souci à la population et aux associations de protection de l'environnement, «sera effective une fois exploité le CET de Mezaourou, en cours de réalisation loin du littoral». L'entreprise en question, relevant du complexe «METANOF», qui produit le zinc et l'acide sulfurique avait dépensé, a signalé le même intervenant «des sommes colossales» pour réhabiliter l'atelier de traitement et de recyclage des eaux usées et industrielles et de protection du sol contre les déversements de l'acide. Cette entreprise avait créé également une station de filtrage de l'eau de mer et du gaz sulfureux, rejeté de la cheminée, et rénové le bassin d'analyse et les commutateurs. Le même cadre a indiqué que ces mesures préventives ont permis à l'entreprise de conclure un accord sur la qualité environnementale avec le ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement et de décrocher le prix de la qualité décerné par un organisme canadien en 2004. Il a été souligné lors de la rencontre, organisée par la Chambre de commerce et d'industrie «Tafna» de Tlemcen en coordination avec l'Association «Habakia» de l'Université de Tlemcen , en présence d'experts et de professeurs d'universités et représentants d'entreprises industrielles et des associations de l'environnement, la nécessité d'un engagement des entreprises polluantes pour les mesures préventives et le respect des normes en vigueur au niveau international. Le professeur Tabet Aouel Mahi, expert en environnement d'Oran, a expliqué dans son intervention, que les normes techniques de protection de l'environnement sont devenues obligatoires et que chaque entreprise œuvre à les respecter pour bénéficier de certains avantages telles que le soutien financier de l'Etat et la réduction des taxes et obtenir une certification de la qualité par des organismes internationaux. Le représentant de la direction de l'environnement a rappelé, pour sa part, les opérations dont a bénéficié la wilaya de Tlemcen à la faveur de divers programmes de gestion des déchets, comme la réalisation de centres d'enfouissement technique et l'aménagement de décharges publiques.