Questionné sur la fuite des investisseurs étrangers de l'Algérie après le durcissement des conditions de commerce extérieur, le ministre des Fiances a affirmé que «l'économie algérienne demeure attractive pour les investisseurs étrangers». Il a concédé, toutefois, de l'existence d'un léger recul des investissements étrangers en raison de la récession mondiale. Pour le ministre, l'économie nationale enregistre le taux de retour d'investissement le plus important de toute la région et, de ce fait, un retrait des investisseurs étrangers ne semble aucunement à l'ordre du jour. Pour ce qui est des nouvelles conditions de partenariat où, désormais, 51% des parts doivent revenir à la partie algérienne, le ministre a estimé que plusieurs intervenants algériens peuvent se partager les 51%. Une parade qui donnera une majorité à l'investisseur étranger. Questionné sur l'élargissement de cette mesure à tous les secteurs d'activités, il a affirmé «nous sommes en train d'affiner notre stratégie en matière d'investissement. Il n'y aura désormais pas d'exception». Il a précisé, dans ce contexte, que cette nouvelle mesure n'a pas un effet rétroactif contrairement à celle des 30%. L'Algérie a pris, en 2008, une série de mesures visant à relancer les entreprises nationales. Il s'agit notamment de la clause de la préférence nationale de 15% dans les marchés publics, de la directive d'associer les entreprises nationales dans le capital des sociétés d'importation étrangères à hauteur de 30% ainsi que la détention par la partie algérienne d'une part majoritaire (pas moins de 51%) dans les projets d'investissements en partenariat avec un investisseur étranger. B.M.