L'Institut national de la prévention des risques professionnels (INPRP) annonce qu'une panoplie de mesures, visant le renforcement de la prévention en matière d'accidents et de maladies professionnels, ont été prises. Il s'agit d'un dispositif de prévention basé sur un ensemble de moyens, législatifs, réglementaires, et techniques notamment en matière de services d'hygiène et sécurité, services de médecine de travail. «L'Algérie qui célèbre jeudi à l'instar des autres pays, la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, coïncidant avec le 28 avril, a mis en place une panoplie de mesures destinées à renforcer la prévention en matière d'accidents et de maladies professionnels», a-t-on indiqué. Une série d'actions ont été également entreprises de nature à favoriser la mise en œuvre d'une politique de prévention des risques professionnels, a-t-on ajouté. Un système de la sécurité et de la santé au travail a été adapté par la réactivation du Conseil national d'hygiène, de sécurité et de médecine du travail, et l'amélioration continue des activités de médecine du travail. «La mise en place de structures et organes de concertation au niveau des entreprises, notamment les services d'hygiènes et de sécurité du travail, commissions paritaires d'hygiène et de sécurité, le renforcement des capacités de contrôle gérées par l'inspection de travail, et les contrôleurs de la sécurité sociale», figurent parmi les axes du système de sécurité et de la santé au travail. Par ailleurs, l'Algérie a ratifié plusieurs conventions de l'Organisation internationale du travail (OIT)en matière de sécurité et de santé au travail, notamment celles relatives à la réparation des accidents du travail, aux maladies professionnelles, à l'égalité de traitement (accident du travail), et l'hygiène et la protection des machines. D'autres conventions relatives à la sécurité, la santé des travailleurs et le milieu de travail, à la sécurité et la santé dans la construction (pollution de l'air, bruit et vibrations), ont été également ratifiées. Pour renforcer la politique de prévention des risques professionnels, un décret exécutif relatif à l'Institut national de prévention des risques professionnels (INPRP) et un statut de l'organisation professionnelle relative aux bâtiments et travaux publics avaient été élaborés. Parmi les misions de cet Institut, la détection des risques et des lacunes dans les mesures de prévention des accidents de travail et des maladies professionnelles ainsi que la participation à l'étude de leurs causes à travers les enquêtes et les analyses scientifiques, dans le but de réduire le nombre d'accidents de travail», indique-t-on. Il est également chargé d'élaborer des études approfondies en matière de respect des conditions de sécurité en milieu professionnel, outre la participation aux travaux de mise au point des normes et ceux liés aux produits toxiques et dangereux, et ce dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de prévention des risques professionnels, ajoute-t-on. L'Institut est doté de deux annexes régionales à Annaba et Oran, ainsi qu'un laboratoire d'analyse des différents produits toxiques, pour «offrir davantage de services aux entreprises nationales publiques et privées» en matière de prise en charge des maladies professionnelles.