Le congrès constitutif de l'espace africain de justice constitutionnelle s'est ouvert hier au siège du Conseil constitutionnel à Alger pour deux jours de travaux avec la participation de plusieurs institutions africaines chargées du contrôle de la constitutionnalité dans leurs pays respectifs. La création de cet espace, à l'initiative de l'Algérie, vient en application de la décision de la Conférence des chefs d'Etats et de gouvernements de l'Union africaine (UA), adoptée lors de 15e session ordinaire de Kampala (Ouganda) en juillet 2010. Plusieurs personnalités de haut rang ont assisté à la cérémonie d'ouverture qu'a présidée Boualem Bessaih, président du Conseil constitutionnel. Il s'agit du président de la Commission de l'UA, Jean Ping, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et son ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, le président de la Commission européenne pour la démocratie par le droit (Commission de Venise) relevant du Conseil de l'Europe, M. Gianni Bucciquio, et les ambassadeurs des pays membres de l'UA accrédités à Alger. Les travaux du congrès sont consacrés à l'élection du Bureau du congrès, l'élaboration du rapport du comité des experts, l'examen des projets de statut et du règlement intérieur de l'espace africain de justice constitutionnelle, l'adoption de textes, et la signature de l'Acte fondateur. Outre la désignation de la date et du lieu de la prochaine réunion, l'ordre du jour porte sur le dépôt des candidatures et les élections en vue de la mise en place des structures et organes (choix du pays du siège, élection du comité exécutif, et l'élection du secrétaire général et de son adjoint).