Christoph Partsch a été désigné comme nouveau président de la Chambre Algéro- Allemande de Commerce et d'Industrie (AHK Algérie) en remplacement de M.Andreas Hergenröther qui a été nommé comme délégué de l'économie allemande des AHK d'Arabie saoudite. La Chambre compte plus de 700 membres allemands et algériens et elle est classée deuxième chambre de commerce allemande dans le monde arabe, selon le nombre des entreprises membres. M.Partsch aura la lourde tache de faire aussi bien si ce n'est pas mieux que M.Hergenröter qui avait insufflé un nouveau dynamisme dans les relations économiques entre l'Algérie et l'Allemagne. L'ancien directeur général était en effet connu pour être un ardent défenseur de l'Algérie auprès de la communauté d'affaires allemande. Depuis sa création en 2005, la Chambre a eu à son actif de nombreuses activités qui ont permis aux hommes d'affaires des deux pays de nouer des contacts souvent productifs. D'ailleurs, « les objectifs assignés à la AHK Algérie, qui fait officiellement partie du réseau international des 120 bureaux à l'étranger de la Fédération Allemande des chambres de commerce et d'industrie, sont de renforcer les contacts entre entrepreneurs algériens et allemands, d'informer sur les opportunités de marché et les conditions cadre d'investissements ainsi que de promouvoir le commerce bilatéral et la réalisation des projets d'investissements », peut-on lire sur le site de cette organisation. Les hommes d'affaires allemands ont été refroidis par les mesures de restrictions imposées aux investissements étrangers dont celle relative au partage du capital avec une domination pour le partenaire algérien (49/51%) dans les projets où l'Etat algérien offre ders avantages comparatifs. Les entreprises allemandes qui souhaitent investir en Algérie sont généralement des petites et moyennes entreprises familiales très réticentes à ouvrir leur capital même en Allemagne. La AHK a réussi à convaincre de nombreux opérateurs économiques allemands à venir en Algérie pour y prospecter les opportunités d'affaires. Les nombreuses délégations qui ont fait le déplacement ont eu des réactions très positives et des entretiens intéressants avec les opérateurs algériens. Ces visites leur ont permis d'avoir une meilleure connaissance du marché algérien et du climat des affaires qui fait souvent l'objet de préjugés. L'Algérie devient donc une destination pour les entreprises allemandes qui ont besoin d'exporter mais aussi d'investir dans des pays en voie de développement comme l'Algérie où il y a une demande croissante, de l'avis de nombreux analystes. Les échanges commerciaux entre l'Algérie et l'Allemagne se sont intensifiés ces dernières années pour atteindre en 2009, 2,7 milliards de dollars, soit presque le double en volume en comparaison à l'année 2000. Les exportations allemandes vers l'Algérie ont augmenté d'environ 12% pour l'année 2008. Et pour les neuf premiers mois de l'année 2010, elles ont atteint le seuil de 1,76 milliard de dollars.