La cour criminelle près du tribunal de Mostaganem, a annoncé une peine de 8 ans de prison ferme et des acquittements à l'encontre de 16 mis en cause dans une affaire de vol de véhicules sur l'autoroute Est-Ouest, a-t-on appris, vendredi, de sources judiciaires. La cour criminelle qui a rendu son verdict, tard dans la soirée du jeudi à vendredi, s'est prononcée, pour une peine de 8 ans de prison ferme et d'une amende de 200.000 DA à l'encontre de 5 mis en causes, le reste des prévenus étant été relaxés. Le procureur général avait requis à l'encontre des accusés des peines allant jusqu'à 20 ans ferme. Plusieurs chefs d'inculpation ont été portés à l'encontre des prévenus portant notamment sur le vol qualifié avec utilisation d'armes à feu, constitution d'associations de malfaiteurs, faux et usage de faux de documents officiels, imitation de cachets officiels frappés du sceau de l'Etat et recèles. Les faits remontent au 16 avril 2010, lorsque les services de la Gendarmerie Nationale de Mostaganem ont procédé à l'arrestation de quatre (4) personnes, à bord d'un véhicule touristique dans la commune de Sayada, dont l'un d'eux était en possession d'une carte d'identité falsifiée. Les investigations se sont soldées par la saisie de deux véhicules, d'une voiture (4x4) ne disposant d'aucun document administratif, d'un bus sans document également et d'un lot de pièces détachées. Selon la même source, ce réseau constitué de 16 individus, issus de plusieurs wilayas, dont l'âge varie entre 23 ans et 38 ans ,spécialisé dans le vol de voitures et de leur revente, activait sur l'axe Béjaïa,Tizi-Ouzou, Blida, Tipaza, Chlef, Aïn-Defla, Mostaganem, Oran, jusqu'à Tlemcen. Cette bande était formée de trois cellules, la première spécialisée dans le vol de voitures, la deuxième dans la dissimulation des véhicules dans la zone de Mostaganem et la falsification de documents administratifs avec la complicité avec des agents des services de la carte grise de la wilaya d'Oran, tandis que la troisième se chargeait du «désossement « des véhicules volées, pour les revendre en pièces détachées et le «maquillage» d'autres véhicules, pour les écouler avec des documents falsifiés, a-t-on précisé de même source.