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Dix mois après l'entrée en vigueur de la ZALE : Une équation «perdante-perdante» pour l'Algérie
Publié dans Le Financier le 17 - 10 - 2009

L'adhésion de notre pays, au début de cette année, à la zone de libre-échange (ZALE) a-t-elle profitée à l'économie nationale? Dix mois après l'entrée en vigueur de cet accord contesté par le patronat, c'est l'heure d'un premier bilan.
Acculé par les retombées de la crise économique et financière internationale, l'Algérie avait décidé de se tourner vers les pays arabes dans le souci de faire bénéficier nos entreprises des opportunités de partenariat et d'exportation vers des marchés nouveaux et prometteurs. Sur le terrain, c'est plutôt l'effet inverse. L'adhésion à cette zone de libre-échange n'a finalement profité qu'aux exportateurs arabes au détriment de l'économie nationale. Les chiffres sont là pour appuyer ce constat amer. Au moment où les exportations algériennes hors hydrocarbures restent au point mort, ceux des autres pays arabes, à l'exemple de l'Egypte ou de la Jordanie, prennent l'ascenseur. La faiblesse du tissu industriel local, le manque d'expérience des producteurs algériens en matière de procédures du commerce extérieur et les barrières mises en place par certains pays arabes sont autant d'entraves qui dissuadent les exportateurs algériens. Le bilan des échanges commerciaux entre l'Algérie et les pays arabes, communiqué par l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX) en marge de la 11ème édition de la foire internationale d'Oran (FIO) qui se tient actuellement au Palais des expositions (EMEC), montre une nette progression des exportations arabes vers notre pays. Le volume des exportations arabes a explosé pour passer de 380 millions de dollars en 2006 à plus d'1 milliard de dollars en 2008. Les principaux produits importés du groupe des biens de consommation non-alimentaires par l'Algérie sont les médicaments, les livres et brochures ainsi que les articles en papier à usage sanitaire. En somme, des produits qui peuvent être facilement fabriqués localement, épargnant des dépenses de devises inutiles dans cette conjoncture économique difficile. Parallèlement à cette explosion de la facture des importations algériennes des pays arabes, nos exportations hors hydrocarbures dans cette zone ont lourdement reculé ces derniers mois. Les exportations hors hydrocarbures de l'Algérie vers les pays de la zone arabe de libre-échange (ZALE) ont chuté de 63% durant le premier semestre 2009.
Ces exportations, bénéficiant de l'avantage préférentiel, ont enregistré 48,86 millions USD durant le premier semestre 2009, contre 135,2 millions USD à la même période de l'année 2008, soit une baisse de 63,2 %. L'Algérie est désormais dans une équation «perdante-perdante» : moins d'exportations algériennes contre plus d'importations venues des pays arabes. Les patrons algériens avaient pourtant alerté le gouvernement contre les menaces de cette ouverture prématurée des frontières. Malheureusement, les pouvoirs publics, à leur tête le ministre des Finances, avaient assuré que l'adhésion à cette zone permettra à l'Algérie de promouvoir l'échange commercial interarabe et de développer l'activité économique des entreprises algériennes. Le pari du gouvernement semble désormais perdu. L'exemple éloquent de cette situation désolante est le marché des médicaments. Alors que les médicaments arabes, notamment ceux produits en Jordanie et en Arabie saoudite, prennent d'assaut notre marché local, les médicaments algériens peinent à se frayer un chemin dans cette zone de libre-échange.
La cause est que les médicaments algériens ne sont toujours pas enregistrés dans les pays arabes. La faute incombe, bien sûr, au gouvernement qui a pressé l'adhésion de notre pays dans cette zone sans prendre les dispositions nécessaires pour faciliter aux producteurs locaux d'investir les marchés arabes. Les patrons prônent, aujourd'hui, la réciprocité pour booster les exportations algériennes de médicaments. Si aucune condition sur l'enregistrement des médicaments et des produits pharmaceutiques n'est imposée au niveau du marché national, le gouvernement est interpellé pour demander le même traitement dans les pays membres de la ZALE. Les opérateurs pharmaceutiques du secteur privé doivent, pour leur part, enregistrer les médicaments qu'ils souhaitent exporter vers les pays membres de la ZALE.
L'opération d'enregistrement des médicaments est conditionnée notamment par la fourniture du dossier de bioéquivalence, qui est qualifié par les opérateurs pharmaceutiques de «complexe et coûteux». Selon un récent classement du ministère de la Santé, les laboratoires arabes ont enregistré, en Algérie, 686 médicaments dont 371 au profit des laboratoires jordaniens, suivis par les saoudiens, syriens, marocains, tunisiens, égyptiens, émiratis et palestiniens.


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