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Adhésion de l'Algérie à la zone arabe de libre-échange : Inquiétude des opérateurs économiques
Publié dans El Watan le 18 - 01 - 2009

L'adhésion de l'Algérie à la Zone arabe de libre-échange (ZALE) ne cesse de faire des vagues et de provoquer le courroux des opérateurs économiques algériens. Certains d'entre eux sont allés jusqu'à s'interroger sur la nature de ce choix qui constitue, a priori, « un haut risque » pour l'entreprise algérienne. Cette décision a-t-elle été tirée d'un tiroir politique ? Faudra-t-il s'efforcer à comprendre son aspect économique ? Telles sont, entre autres, les questions que se posent les opérateurs algériens.
L'Exécutif, lui, n'a pas caché son impatience et a placé cette décision sous le sceau d'une « avancée », voire d'une « urgence », si l'on tient compte des récentes déclarations de Hachemi Djaâboub, ministre du Commerce. Afin de hâter la concrétisation de cet objectif qui semble « à portée de main » pour M. Djaâboub, ce dernier a fait comprendre récemment que l'Algérie a déposé auprès du secrétariat général de la Ligue arabe, au Caire, les instruments de ratification de son adhésion à la ZALE. Le ministre du Commerce a ainsi balayé d'un revers de la main les doléances du patronat, qui ne cesse d'appeler le gouvernement Ouyahia à ajourner la décision de l'adhésion de l'Algérie à la ZALE. Le Forum des chefs d'entreprises (FCE), qui avait tiré la sonnette d'alarme en appelant le gouvernement à ajourner sa décision, continue à défendre la ligne tenue par son président, Réda Hamiani, depuis sa conférence de presse du 28 décembre 2008.
Lors de ce rendez-vous, le FCE, par le biais de son président, avait regretté la décision des pouvoirs publics d'adhérer à la ZALE sans avoir consulté les opérateurs économiques. M. Hamiani a estimé que cet accord est de nature à provoquer « des effets néfastes sur l'économie à court terme ». Boualem M'rakech, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), a estimé hier que « les échanges doivent être totalement équilibrés pour que cette action (adhésion de l'Algérie à la ZALE) ne soit pas caduque. Pour ce faire, le respect des engagements doit être le souci de tout un chacun ». M. M'rakech a précisé qu'« il y a lieu de savoir d'abord si ce rapport avec les pays de la ZALE entraînera les effets positifs escomptés car la courbe des échanges de ces derniers mois fait ressortir un déséquilibre caractérisé par la hausse des importations provenant des pays arabes et la baisse des exportations algériennes à destination de ces mêmes pays ».
Pour le président de la CAP, cette situation doit inciter les pouvoirs publics à associer les opérateurs afin d'évaluer les retombées de cette adhésion sur l'entreprise algérienne. Selon Mohand Touazi, opérateur économique, les instances en charge du dossier de l'adhésion de l'Algérie à la ZALE sont appelées à expliquer la nature de ce contrat afin de mieux en cerner les réelles motivations : « S'il s'agit d'une décision politique, il faudra expliquer les motivations afin que le citoyen soit convaincu qu'une compensation politique existe et que ce que perdrait l'économie algérienne est largement compensé par ailleurs. » Seconde option : s'il s'agit d'une décision économique, M. Touazi s'interroge sur l'intérêt de l'Algérie à agir de la sorte puisque l'économie algérienne n'est exportatrice que d'hydrocarbures. De plus, « une décision économique suppose une étude d'impact, une consultation des opérateurs et d'experts.
Le consommateur y perdrait en qualité et surtout le Trésor y laisserait beaucoup de plumes (taxes douanières non perçues) », détaille notre interlocuteur. Ainsi, les opérateurs ont vivement critiqué l'attitude du gouvernement et son unilatéralisme dans la prise de décision sur des questions économiques qui engagent en première ligne le sort de l'entreprise algérienne. Exemple édifiant : Slim Othmani, patron de la Nouvelle conserverie algérienne (NCA) de Rouiba a jugé qu'il est plus rentable d'importer des jus de fruits d'Egypte en payant 0% de taxes douanières que de les fabriquer en Algérie où les matières premières (concentrés) sont soumises à 15% de taxes.
En un mot, l'adhésion de l'Algérie à la ZALE pourrait compromettre l'avenir de plusieurs entreprises et secteurs d'activité au profit de l'importation. M. Djaâboub ne devrait désormais répondre qu'à une seule question : s'agit-il d'une décision politique ou économique ?


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