Des peines entre 2 et 3 ans d'emprisonnement ont été requises par le ministère public dans l'affaire du réseau d'avortement illégal, dont le procès s'est ouvert hier devant le tribunal de première instance d'Oran. Les plaidoiries de la défense se poursuivant à une heure tardive, le verdict sera connu ultérieurement. Après une série de reports, le dossier était enfin prêt à être jugé. 12 accusés comparaissaient pour répondre des accusations d'avortement illégal et de complicité. Le représentant du droit public a requis 3 ans de prison ferme contre 7 accusés, parmi lesquels un médecin, un TS au service des UMC de l'hôpital, un surveillant médical près le même établissement hospitalier, deux paramédicaux, une femme de ménage, la propriétaire de l'appartement où s'exerçait cette activité illicite, sis Cité Lescure, au centre-ville d'Oran. Le procureur a requis une sanction de 2 ans de réclusion contre les cinq autres accusés, dont deux femmes ayant recouru aux services de cette «clinique» clandestine pour se débarrasser de leur portée, ainsi que des présumées racoleuses du réseau.