En marge de l'organisation du SITEV à Alger, nous avons pu rencontrer M. Cherif Karim, propriétaire des hôtels EDEN, qui a bien voulu nous entretenir sur les perspectives de développement de son entreprise et de sa vision du tourisme en Algérie. Le Financier : Monsieur Cherif Karim, en tant qu'opérateur majeur dans le secteur du tourisme, qu'attendez-vous de ce Salon ? Cherif Karim : Je voudrais tout d'abord, puisque l'occasion m'est donnée par le biais de votre quotidien, présenter tous mes vœux à vos lecteurs, à l'occasion de la fête de l'Aïd. Pour revenir à votre question, notre présence au SITEV -ainsi qu'à tous les événements ou rencontres thématiques qui traitent du tourisme -sont le gage de notre volonté de s'investir et de s'impliquer pleinement dans tout ce qui touche à la promotion de nos établissements, les hôtels EDEN, mais aussi à la valorisation de la destination Algérie, de manière plus globale. La participation de nombreux professionnels algériens- publics et privés à ce Salon et l'implication des pouvoirs publics- prouvent que l'on réserve désormais une place importante au tourisme, dans la nouvelle configuration économique de notre pays. La nouvelle vision tracée dans le cadre du nouveau schéma directeur de l'aménagement touristique qui s'articule autour d'axes fondamentaux tels que la formation, la démarche qualité ou le plan marketing, colle tout à fait aux préoccupations auxquelles nous sommes confrontés. Ce souci de la formation et cette mise à niveau en termes de qualités dans nos établissements sont une préoccupation qui nous anime au quotidien. Nous sommes, d'ailleurs, en pourparlers très avancés avec un institut de formation européen -dans le domaine des métiers de l'hôtellerie -pour créer en partenariat notre propre établissement de formation : l'Académie EDEN. Le Financier : Donc, il y a encore des contraintes pour le secteur du tourisme dans notre pays ? Cherif Karim : les contraintes existent dans toutes les démarches entreprenariales, et ce, dans tous les secteurs et dans tous les pays. Toutefois, la problématique de l'accès au foncier ou l'accès au crédit est peut-être plus ardue en Algérie. Cependant, lorsque l'on s'arme de persévérance et de professionnalisme, on peut mener à bien son entreprise, les pouvoirs publics ayant définitivement intégré le fait que notre secteur contribue, lui aussi, à la création de plus-value économique, créatrice de richesse et d'emplois.