Approché hier par la chaîne III de la radio nationale à quelques instants de l'entame de la tripartite, Abdelkader Malki, membre du conseil national de la centrale syndicale UGTA et devant siéger à ces négociations à trois, a fait savoir que l'UGTA approuve la décision de l'Etat de se décharger des allocations familiales qui lui coûtent annuellement pas moins de 63 milliards DA. Même si ce dossier devrait être relégué au second plan, sinon carrément reporté, son importance exige plus de clarifications de la part des organisations patronales qui ont affiché leur refus d'endosser ces charges. Mais, du côté de la Maison du peuple, on avance que cette question pourrait être solutionnée avec de probables allègements fiscaux qui seront décidés en faveur des employeurs. Mais, à la lecture de la loi de finances 2010, rien n'est dit que cette issue pourrait être entrevue l'année prochaine. Concernant, la question centrale retenue à l'ordre du jour de ce 13ème round, à savoir la fixation du nouveau SNMG, le responsable syndical a précisé que plusieurs variantes seront formulées par l'UGTA et qui se situent dans la fourchette entre 15 et 18.000 DA. M. Malki a rappelé que même à 15 000 Da, c'est la première fois que le salaire minimal est augmenté de 3.000 DA. En revanche, et par rapport à l'enquête des ménages qu'elle a effectuée il y a une année- et qui a conclu que le SNMG pour une famille de 4 à 6 personnes doit être de l'ordre de 32.000 DA-, l'invité de la chaîne III a estimé que la question du SNMG ne peut être réglée en une seule tripartite et que la centrale syndicale en fait une de ses priorités. L'autre question qui risque de ne pas être abordée est l'article 87bis qui a fait l'objet d'une demande officielle d'abrogation de la part du doyen des syndicats, du fait qu'il empêche les non- smicards de bénéficier des augmentations du SNMG. S'agissant du code du travail, un projet que le ministère du travail a lancé depuis plusieurs années et qui devra remplacer la loi 90-11 régissant les relations du travail, M. Malki s'est limité à dire que son organisation syndicale suit avec intérêt la confection de cette nouvelle loi. Enfin, et concernant le dossier des retraites et qui ne sera éventuellement pas abordé durant cette tripartite, le responsable syndical a estimé que le système actuel devrait être revu et devra être décortiqué lors d'une autre rencontre UGTA-Patronat-Gouvernement qui sera consacrée à l'évaluation du pacte économique et social. Mounir