Le Syndicat autonome des personnels du ministère des Affaires étrangères (SAPAE) a fait part, mercredi à Alger, des résultats de la réunion tenue mardi avec les responsables du ministère sur l'état des négociations en relation avec ses revendications socioprofessionnelles. Cette réunion de travail a regroupé le bureau exécutif du SAPAE avec le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, et des représentants de l'administration, a précisé le syndicat dans un communiqué distribué lors d'une conférence de presse organisée à cette occasion. Au cours de cette réunion, le ministre des Affaires étrangères a procédé à la présentation de la position de son administration sur les points qui constituent la plate-forme des revendications. Ainsi, concernant les 132 cas de contractuels à durée indéterminée d'avant 2007, l'administration a proposé «la régularisation de ces cas», précisant qu'»une correspondance a été envoyée à la Fonction publique afin d'obtenir les postes qui permettront cette régularisation», selon le SAPAE. A propos de l'augmentation des salaires des fonctionnaires ayant un salaire de base moins que SNMG, l'administration «nie» l'existence de fonctionnaires payés moins du SNMG, demandant au syndicat de porter à sa connaissance les cas qui sont dans cette situation. «Elle (l'administration) reconnaît toutefois que si certains salaires sont bas, cela n'est pas de son fait mais dû à la réglementation en vigueur en matière de salaires de certaines catégories», note la SAPAE. Quant à la revendication relative à l'annualité des chefs de postes diplomatiques et consulaires, l'administration «reconnaît que ce mouvement ne s'est pas toujours fait de manière régulière, c'est-à-dire annuellement», indique le syndicat. A propos de la transparence dans la promotion à la Centrale et à l'Extérieur, l'administration «confirme qu'elle s'effectue selon une pratique qui vient d'être codifiée dans un arrêté que le ministre va bientôt signer», précise le SAPAE. Le syndicat a considéré que la majorité des réponses de la tutelle restent «insuffisantes». Pour le syndicat, ce constat a poussé la majorité des participants aux 4 assemblées générales, tenues depuis presque deux ans, à décider de «recourir à la grève comme ultime démarche» pour obtenir satisfaction de leurs revendications «légitimes».