139.633 entreprises ont été créées en Algérie depuis 1997. Bénéficiant d'une conjoncture favorable jusque-là, leur nombre en constante augmentation, a nettement baissé en 2009, selon les chiffres de l'Office national des statistiques. En effet, selon l'ONS, cette baisse dans la création d'entreprise est de l'ordre de 30% par rapport à 2008, pour la même époque. 2.376 entreprises pour leur majorité activant le secteur du commerce (49%), ont été immatriculées, a-t-on appris auprès de cette institution, durant le premier semestre 2009. Le reste des entreprises se partageant les secteurs de l'immobilier (335 entreprises, soit 14,10%), la construction et travaux publics (294 entreprises, soit 12,37%) et enfin les industries manufacturières avec 267 unités (11,24%). En ce qui concerne leur forme juridique, les entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) se taillent la part du lion (1.113 sociétés, soit 48,84%) pour des raisons évidentes de facilitations dans les procédures. Viennent ensuite les sociétés à responsabilité limitée (SARL) (997 entreprises, soit 41,96%) et les sociétés en nom collectif (SNC) au nombre de 240 unités, (soit 10,10%). A noter que la plupart de ces entreprises sont du secteur privé. Pour ce qui est de leur répartition, la wilaya d'Alger continue à séduire le plus grand nombre d'entrepreneurs, puisque elle constitue encore et toujours le principal vivier de nouvelles entreprises. Lieu d'implantation des nouvelles créations par excellence, elles ont été 837 entités à s'y établir en 2009. Très peu d'autres wilayas réussissent à attirer autant d'investisseurs, puisque seulement quatre autres wilayas se partagent le reste des principales créations. Il s'agit de la wilaya de Sétif avec 173 entreprises créées, Oran (164), Constantine (131), et enfin Bejaia avec 100 entreprises. Aussi, l'ONS indique que pas moins de 1.237 entreprises ont été radiées du répertoire des entreprises pour cessation d'activités. Cette radiation a eu lieu durant les six premiers mois de l'année précédente par rapport à la même période de 2008. Un constat aussi inquiétant que la baisse des créations. Les experts la mettent sur le dos du manque d'encadrement. Il s'agit principalement des entreprises sous la forme juridique EURL et SARL. Enfin et pour rappel, ces données inaccessibles avant 1997, sont le fruit du dispositif dit de numéro d'identification statistique (NIS) initié par l'ONS depuis 1997. Ces informations permettent l'identification des entreprises et le suivi de leur «démographie».