L'article 87bis du code de travail sera révisé et non pas amendé, ce qui correspond à une redéfinition du salaire minimum garanti au lieu de sa suppression. Ce projet aura des conséquences sur le budget de l'Etat, le pouvoir d'achat et les poussées inflationnistes. Dans ce cadre, le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a annoncé jeudi la mise en place d'un groupe de travail conjoint chargé de l'étude de l'incidence financière de la révision de l'article 87 bis du code du travail. Lors d'une conférence de presse animée en marge d'une rencontre organisée à l'occasion de la journée mondiale contre le travail des enfants, le ministre a précisé qu'«un groupe de travail conjoint a été mis en place pour l'étude de l'incidence financière de la révision de l'article 87 bis du code du travail». Le groupe compte des représentants du ministère du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, du ministère des finances et de la fonction publique» a précisé le ministre qui a ajouté que «la révision de l'article 87 bis aura un important impact financier sur le budget de l'Etat». A cet effet, le ministre a affirmé que le groupe de travail se penchera sur «la formulation des rapports, des observations, des recommandations et des propositions» concernant cette question. Le président de la République Abdelaziz Bouteflika avait annoncé dans son message à l'occasion de la fête des travailleurs (1er mai 2014) «des augmentations salariales suite à l'annulation de l'article 87 bis du code du travail et la redéfinition du salaire national minimum garanti (SNMG).