Un nouveau bidonville vient de s'ériger à la sortie Sud de la ville de Béchar, plus exactement au niveau de Hay Bensalem II, où plus de 250 constructions illicites viennent de pousser comme des champignons -sans que les autorités interviennent- pour mettre le holà à ces infractions à la réglementation. Les seules personnes qui réagissent à cet état de fait accompli sont ceux qui figurent sur les listes d'attribution de logement et qui attendent depuis des années une éventuelle distribution. Elles craignent le remake du scénario de l'an dernier -où une bonne partie des logements prêts à la distribution- a été utilisée pour faire face au sinistre causé par les inondations d'octobre 2008. Fidèle à ses engagements, le wali de Béchar a relogé dans de bonnes conditions toutes les familles sinistrées qui avaient opté pour le logement social. Il lui reste seulement à régler le problème de celles qui avaient choisi l'option, lot de terrain + 70 millions de cts, pour la construction, car le lotissement choisi constitue un terrain de litige entre un soi-disant propriétaire et l'agence foncière. Les familles concernées avaient fait appel au wali des Béchar. Il leur avait promis de régler cette affaire dans les plus brefs délais. Revenant à Hay Bensalem II, la question qui se pose est la suivante : qui a passé le mot de «Bni ouskout » à tous ces gens-là.