Le représentant du ministère public a requis des peines plus lourdes pour certains inculpés et le maintien des premières condamnations pour le reste. L'affaire de la direction de l'Hydraulique de Béchar, dont le jugement en appel par la Cour de justice de Béchar a débuté le mardi 19 janvier, a été marquée par le retrait de la défense constituée d'une quarantaine d'avocats de la salle d'audience en début de matinée du sixième jour de jugement. Après délibération, la Cour de justice a décidé de poursuivre le jugement en application de l'article 347 Les inculpés firent savoir à la Cour que la décision du retrait de la défense ne s'est pas faite avec leur consentement. Ils la considèrent comme un abondant en milieu de parcours par la défense envers ses mandants. Ils décidèrent la poursuite du jugement en l'absence de leurs avocats. Tard dans l'après-midi de lundi dernier, le représentant du ministère public, se basant sur l'arrêt de renvoi, souligna les nombreuses infractions au code de passation des marchés publics, la dilapidation du denier public et les malversations. Il requit la peine de 10 ans de prison ferme associée d'une amende de 1 million de DA à l'encontre des 11 inculpés : l'ex-directeur de l'Hydraulique de Béchar, le directeur intérimaire, des chefs de division, des chefs de services et des entrepreneurs, 5 ans de prison ferme associés de la même amende à l'encontre du secrétaire général de la wilaya qui préside la commission des marchés publics et le maintien des peines prononcées en première instance, c'est-à-dire 4 ans de prison ferme pour le reste des membres de ladite commission. De même qu'il a requis le maintien des peines auxquelles le tribunal de Béchar avait condamné le reste des personnes inculpées dans cette affaire. La Cour de Béchar rendra son verdict le 8 février prochain. Affaire à suivre…