La compagnie chinoise Sinopec n'a pas honoré ses engagements. En 2002, cette dernière a acquis le contrat de l'exploitation du champ gazier de Zarzaitine, situé au Sud-est, dans le bassin d'Illizi. Tenue par contrat d'augmenter de 25.000 à 40.000 b/j le taux de récupération sur le champ de Zarzaitine, la compagnie Sinopec n'a pas pu parvenir à ses fins. Pourtant, Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines, avait déclaré le 14 octobre 2002, lors de la cérémonie de signature du Contrat d'association Sonatrach- Sinopec : «que la durée du contrat est de vingt ans. Je suis convaincu que les équipes algériennes et chinoises conjugueront leurs efforts, leurs compétences et leurs expériences pour atteindre les objectifs de production convenus». Pour rappel, le contrat visait à porter à 50% le taux de récupération des réserves d'huile de ce gisement. Ceci par la réalisation d'un grand programme de travaux qui prévoit le forage d'une quarantaine de puits, la construction de nouvelles installations pour l'injection d'eau, la production du brut et un projet d'injection de gaz miscible. 525 millions de dollars seront investis pour cela. 75% seront financés par Sinopec. En outre, elle paiera un bonus de 41 millions de dollars. La participation de Sonatrach à l'investissement du projet se fera à hauteur de 25%. Fin octobre 2006, des offres techniques ont été reçues par Sinopec, pour un contrat de 100 millions de dollars. Ceci pour rénover les installations de gaz de Zarzaitine. Les offres commerciales étaient attendues début 2007. Benachour Med
Fiche technique Zarzaitine, découvert en 1957, produit 42.5 [degrés] API du pétrole d'un Fm Dévonien à une profondeur de 4.700 m. Le réservoir de Zarzaitine, près de la frontière tunisienne, se prolonge vers la Tunisie où elle est appelée El-Borma. En 1964, Agip a trouvé l'extension sur la partie tunisienne.