En infligeant deux ans de suspension fermes à l'encontre du gardien Hichem Mezair, la FAF que dirige Raouraoua a frappé lourd, voire très lourd, surtout que dans son communiqué, elle indique que l'une des raisons a un rapport avec un manquement à l'éthique sportive et une discrimination envers les Institutions du football national. Dans cette affaire, on a l'impression que les fafiens n'ont pris note des déclarations faites par l'ancien gardien de l'EN que quand il déplore le manque de considération à son égard par leur employeur. Sinon, comment expliquer l'incroyable léthargie de cette fédération devant d'actes de manquement envers l'éthique sportive. On rappelle, en effet, que les responsables de cette instance sont restés de marbre devant des déclarations, somme toutes fracassantes, lancées par Hannachi et Medouar. En effet, ces derniers n'avaient-ils pas déclaré connaître les gens qui font dans l'arrangement des rencontres, c'est à dire dans les matches truqués. Hier, en pleine CAN de l'Angola et juste après l'amère élimination de la sélection algérienne face à l'Egypte, les responsables de cette FAF sont restés statiques et bouche cousue quand Hannachi a déclaré avoir des preuves que l'arbitre de ce match, Koffi Codjia, a été touché pour détruire les Verts. Et comme ces Verts défendent les couleurs nationales, cette sortie du boss kabyle n'avait-elle pas un rapport avec les Institutions de notre football sans parler de l'éthique sportive ? On se demande pour quelle raison cette instance ou ses responsables n'ont rien fait pour convoquer le président de la JSK et l'inviter à fournir ces preuves afin de sauver l'honneur algérien ? Cette hypothèse nous pousse à parler des sanctions infligées à Serrar et Zemmamouche, le président de l'ESS et le portier de l'EN A et A', en l'occurrence. Ces deux éléments qui sont des figures nationales censées donner l'exemple, ont écopé respectivement de six et quatre matches seulement contre leur mauvais comportement envers …les officiels. On notera que le défenseur du MCO, coupable pour avoir provoqué le public husseindéen lors du match NAHD-MCO, a pris sept matches fermes contre quatre seulement infligés à Babouche, un autre international qui a provoqué le public batnéen lors du match joué à l'aller face au CAB. S'il n'y a pas d'autres règles dont on ignore, comment expliquer ces mesures contradictoires ?