Les organisateurs du GNL 16 sont dans l'expectative. La moitié des délégations participant à la conférence du GNL 16 ne sont pas encore arrivées à Oran. Désormais, leur arrivée tient du miracle car les aéroports européens restent toujours fermés, à cause des émanations du volcan islandais. D'après les organisateurs, aucune délégation n'a atterri hier sur le tarmac de l'aéroport d'Es Sénia. En fait, c'est plus de la moitié des délégations qui sont enregistrées absentes, apprend-on. Plusieurs conférences, programmées dans le cadre du GNL, ont été annulées, a-t-on également appris. Les chances de l'acheminement des autres délégations par les aéroports du sud de l'Europe, à l'instar de l'Espagne, restent infimes. D'après le chargé de communication de l'Aval Sonatrach, des délégations ont pu être transitées hier par l'aéroport de Marseille, via Dubaï, à l'instar d'une cinquantaine de Japonais. Hier, aucune délégation n'a atterri sur le tarmac d'Es Sénia. Le chapiteau, spécialement édifiée pour l'occasion, est resté désert, toute la journée, a-t-on appris. D'après le PDG par intérim de Sonatrach, Abdelhafid Feghouli, «il faut espérer un miracle pour que le reste des délégations puissent prendre leurs vols des aéroports européens». Quant au ministre de l'Energie, Chakib Khelil a été catégorique : «la conférence du GNL 16 se déroulera avec les participants présents. Il n'y aura aucun report. Mais la Conférence bat déjà de l'aile et son déroulement est compromis. Même si elle aura lieu. Toutefois, à défaut d'avoir toutes les délégations invitées au GNL 16, les organisateurs se focalisent désormais sur la réunion du Forum des pays producteurs et exportateurs du gaz (FPEG) dont le lancement des travaux est prévu aujourd'hui. En effet, cette réunion reste cruciale et son importance n'est aucunement moindre, par rapport au GNL. Pour la réunion du Forum, prévue aujourd'hui, tous les ministres des onze pays sont arrivés à Oran.. Abdallah ben Hamad al-Attiya, ministre qatari du pétrole, a donné la couleur de ce que sera les pourparlers de la réunion du Fpeg. Il a annoncé que le FPEG doit «trouver des mécanismes pour un juste prix du gaz et stabiliser le marché. Il va falloir discuter du problème d'indexation du prix du gaz sur celui du pétrole ». De son côté le russe, Sergeï Shmatko, a avoué qu'« il serait difficile d'aller vers une diminution de la production du gaz». En extrapolant, la réunion du FPEG s'annonce cruciale pour l'avenir des pays exportateurs de gaz. Sortir avec une décision historique et arriver à un consensus qui stabilisera les prix sur les marchés spot et de là sur les contrats à moyen et long terme, sauvera la face…à Sonatrach, l'organisatrice de ces deux rendez-vous.