«Les onze ont donné leur accord de principe pour la signature de la convention de branche de la presse», a révélé hier le Secrétaire général de la Fédération des journalistes affiliée à l'UGTA, Abdenour Boukhemkhem. Il s'agit de six éditeurs de la presse publique et les cinq autres sont, selon les propos de M. Boukhemkhem, de gros titres». La version finale de la convention a été adressée aux 33 sections syndicales en fixant un délai jusqu'à la fin de juin pour sa signature. La Fédération des journalistes attend que la totalité des 78 éditeurs adhèrent à cette signature de convention collective de «branche», comprenant 65 articles, qui devrait « organiser la profession et lui assurer une stabilité». Ledit document a été élaboré à partir des conventions collectives qui existent déjà au niveau des Institutions de l'information du public pour la presse écrite, du prototype en vigueur en France, du décret exécutif n °140-08, en date du 10 mai 2008 fixée pour le régime spécifique des relations de travail pour les journalistes, des documents et correspondances, dictant les lignes directrices du Secrétariat national de la Centrale syndicale, lit-on dans le document officiel adressé aux membres de la commission exécutive fédérale, adressé aussi à la presse nationale. Toutefois, note le SG de FNJA, « les négociations financières dépendront des capacités financières de chaque journal». Pour les revendications de la Corporation telles que contenues dans le document officiel de la Fédération, sont liées au «plan de carrière pour les journalistes avec 8 échelons de classification, avec la promotion automatique ou sélective, tous les trois ans, sur la base de l'ancienneté, de l'expérience professionnelle et de la compétence. Le salaire du journaliste, englobant les primes et indemnités professionnelles diverses incluses sur la fiche de paie, comme il est à déterminer un salaire de base pour le journaliste débutant qui «ne devrait pas être inférieur à 150 % du salaire national minimum garanti (SNMG)» avec une augmentation systématique selon la classification «progressive» durant la carrière. D'autres droits «spéciaux » ont été demandés, dans le cadre de cette convention qui devrait être la référence pour toute la corporation, comme le droit à la propriété intellectuelle, le refus de signature d'un article modifié «substantiellement» et l'assurance-vie et contre des risques éventuels. L'autre point porte sur la période d'essai et sa durée, qui est aujourd'hui aléatoire, et même systématique pour tous les journalistes quelque soit leur ancienneté. La Fédération a réclamé d'adopter le droit au congé divers de 15 jours par an à titre de compensation pour le travail les jours fériés, événements spéciaux et les heures supplémentaires la nuit, en plus des vacances légales et des absences autorisées par la Loi avec le droit à un congé spécial sans rémunération, selon des conditions appropriées. Comme, ajoute-t-on de même source, le droit à un repos hebdomadaire de deux jours devrait être accordé aux journalistes. Enfin, l'autorisation d'absence durant toute la durée des formations et stages est à accorder dans le cadre de la convention aux journalistes. Quelques 2.000 journalistes ont adhéré à la FNJA, selon son SG, sur les 3 500 déclarés par leurs employeurs.