Le chercheur en Histoire et ancien journaliste au quotidien «El MoudjahId», M. Omar Belkhodja a relevé que le martyr Ali Maachi, l'un des symboles de la révolution, a mis son talent artistique au service de la cause nationale. Lors d'une rencontre organisée à l'initiative de l'association «Machaal Echahid» coincidant avec la célébration de la journée nationale de l'artiste le 8 juin, M.Belkhodja a précisé que cet homme symbole, qui a défié l'injustice du colonialisme français, a su exploiter son talent artistique pour la sensibilisation des citoyens à l'impérative nécessité de la lutte pour la libération de la patrie et la préservation de l'unité nationale. Pour M. Belkhodja qui a édité l'année dernière un livre intitulé « l'hymne assassiné», l'artiste Ali Maachi « est une source de référence pour la chanson engagée «. L'artiste martyr a été le premier à produire une chanson sur l'unité du pays intitulé « Angham el Djazair» interprétée après lui par la chanteuse Nora et Mohamed Lamari. Dans ce cadre, M. Belkhodja a indiqué que son livre présente un aperçu sur la vie de Ali Maachi tombé au champs d'honneur le 8 juin 1958. Ali Maachi a grandement contribué à la promotion de la chanson algérienne par la formation d'une troupe musicale» sous le nom de «Safir Ettarab» en 1953 qui donnait des concerts de chansons egagées aprés chaque meeting présidé par feu Ferhat Abbas. L'ouvrage présente également le parcours militant et politique de l'artiste au sein du mouvement national et des rangs du FLN jusqu'à son arrestation et son exécution en compagnie de deux de ses compagnons en l'occurrence Djahlane Mohamed et Bensatra Djilali.