Selon certaines sources, le Gouvernement envisagerait de restreindre encore plus les importations de produits finis vers notre pays, en procédant incessamment à un ultime tour de vis. Les Autorités compteraient instaurer prochainement un droit de change limité à l'encontre des sociétés d'importations. La procédure consisterait à ce que la Banque d'Algérie fixe des quotas de devises aux importateurs. Ces derniers ne pourront ainsi, plus importer au-delà d'une certaine somme, «fixe et imposée», et réduiraient obligatoirement leurs volumes d'importation, tout produit confondu. Cette mesure si elle venait à se confirmer, viendrait après la série de restrictions à laquelle le Gouvernement a procédé ces derniers temps, pour limiter les importations qui se sont élevées à quelques 50 Milliards de Dinars en 2008. Ainsi, après les crédits documentaires, les licences d'importations, la fin des crédits à la consommation et autres mesures décourageantes envers les importateurs, c'est carrément une restriction pure et simple, que compterait imposer le Gouvernement pour arriver à ses fins. Der leurs cotés, les opérateurs économiques locaux sont très inquiets, et redoutent fort, un retour aux années noires de l'économie dirigée. Dans les années 80, et au plus fort de la crise, la restriction sur les importations avait mené à une grave pénurie de tous les produits y compris, ceux de large consommation. On se rappel encore, des longues files d'attentes pour se ravitailler en huile, sachets de lait, sucre et autre café qu'on croyait fini. Une simple aiguille devenait quasi impossible à trouver sur les marchés, se rappelle-t-on.