Le président de la République, M. Abdelaziz , a relevé lundi les énormes sacrifices consentis par les pays africains dans le domaine de l'éducation et la formation malgré leurs ressources limitées. En effet, et en dépit de ressources extrêmement limitées, d'énormes sacrifices ont été consentis dans le domaine de la formation pour permettre aux nations africaines d'assurer les conditions de leur propre existence et de leur avenir, a affirmé le chef de l'Etat dans un message lu en son nom par le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, devant les participants de la 8ème conférence biennale de l'association pour le développement et l'éducation en Afrique qui se tient à Maputo, en Mozambique. Dans le même contexte, il a retroussé que le taux d'alphabétisation dans les pays africains est passé de 10 % dans les années 1960 à 70 % aujourd'hui. Aussi l'accroissement impressionnant de la population africaine et en particulier de sa jeunesse impose aux responsables en charge du secteur de l'éducation de faire le bon choix dans la formulation et l'adoption de politiques éducatives, en mesure de faire face, qualitativement , aux défis présents et le futur. En effet, les Africains se sont engagés à fournir un enseignement primaire de qualité, gratuit et obligatoire pour tous, à éliminer les inégalités et les déséquilibres entre les sexes dans le primaire et le secondaire, à réduire de 50 % le nombre des analphabètes, à élargir, moderniser et diversifier l'enseignement secondaire et professionnel et à créer des banques de données nationales, régionales et continentales interconnectées. Aussi, ils se sont également, engagés à institutionnaliser les échanges d'expériences et de bonnes pratiques, à développer l'enseignement supérieur. Pour réaliser cette stratégie, les pays africains doivent comptent naturellement sur leurs partenaires au développement pour soutenir les efforts et ceux des communautés économiques régionales et de l'Union africaine en vue d'assurer le succès de nos politiques éducatives. Par ailleurs, le chef de l'Etat a estimé que l'évaluation à mi-parcours faite par l'Onu en 2007, a constaté les progrès importants réalisés en Afrique dans le domaine de l'éducation primaire qui a vu les inscriptions scolaires passer de 57 % en 1999 à 70 % en 2005, soulignant cependant, qu'il reste que 30 % de jeunes Africains qui ne sont pas scolarisés, alors que le nombre d'enfants en âge scolaire augmente sensiblement. il est utile de noter que, le groupe de pilotage onusien charger de coordonner les effort en vus de la réalisation des optimisation multidisciplinaires OMD, en Afrique à également décidé de trouver des mécanismes efficaces permettant de donner suite aux engagements pris dans les domaines de la santé, de l'enseignement, de l'agriculture et de la sécurité alimentaire, des infrastructures et des systèmes stratégiques.