"Les investissements directs étrangers (IDE) en Algérie ont atteint 5 milliards de dollars en 2007, pendant que se sont accrus les investissements de capitaux arabes", a indiqué, jeudi à Mila, le ministre du Commerce, M. El Hachemi Djaâboub. Le ministre, qui présidait en fin de journée une séance de travail à l'issue de sa visite dans la wilaya de Mila, a cité l'exemple du groupe émirati qui compte réaliser à Aïn Témouchent une usine d'aluminium susceptible de créer 5 000 emplois permanents et celui du groupement égyptien "El Izz Steel" qui devrait investir dans une unité sidérurgique dans la zone de Bellara (Jijel) pouvant employer 1 500 personnes. "L'Algérie reste ouverte à tous les investissements étrangers ayant un avantage réciproque et pouvant favoriser le transfert de technologie, créer une plus-value et ouvrir des postes d'emploi", a ajouté le ministre, insistant sur l'importance de promouvoir les exportations hors hydrocarbures et rappelant dans ce contexte que sur les 56 milliards de dollars engrangés en 2007 près de 55 milliards proviennent de l'exportation des hydrocarbures. M. El Hachemi Djaâboub a également rappelé que l'Algérie qui se dirige résolument vers le 11e round de négociations en vue de son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), mène aussi des négociations aujourd'hui avancées dans la perspective d'intégrer la zone arabe de libre-échange. Toujours à propos de l'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce, il a affirmé que "le produit algérien n'a rien à craindre, en matière de compétitivité au niveau arabe". A propos des IDE, rappelons que le réseau "Anima Investment Network", composé d'une quarantaine d'agences internationales de promotion des investissements, a estimé, dans son dernier rapport sur les investissements directs étrangers dans la région Meda, que l'Algérie a lancé "un message bien perçu" par les investisseurs étrangers avec la mise en œuvre "d'une politique volontariste pour renforcer la compétitivité de son économie". Le réseau basé à Marseille et soutenu par l'Union européenne considère que "l'Algérie est courtisée par les investisseurs internationaux" qui s'intéressent désormais non seulement au secteur des hydrocarbures mais aux autres secteurs d'activités économique à l'instar du BTP, de la chimie et de la sidérurgie. Ce rapport établi par des experts en économie note, en effet, que "ce qui frappe cette année est le boom des IDE hors-énergie" qui semblent attirés ces dernières années par les opportunités offertes par le marché algérien.