L'étude de l'impact et l'évaluation des politiques publiques dans la lutte contre la pauvreté ont été au centre des débats initiés par le Conseil économique et social, en collaboration avec des experts de la Banque mondiale. Ce séminaire sur l'évolution et l'impact des politiques publiques, et la nécessité de tirer des enseignements sur ce qui donne des résultats et ce qui n'en donne pas, a pris fin, hier, au siège du Conseil national économique et social. En effet, l'évaluation des programmes et des politiques mis en place par les institutions est une étape capitale à mettre en œuvre et qui permettra de mesurer la réussite et l'utilité et l'impact des programmes à appliquer sur le terrain. D'autre part, il vise à savoir si les objectifs assignés ont bien atteint les résultats escomptés. Et si ce n'est pas le cas, les institutions doivent réviser leurs stratégies, et corriger les insuffisances des politiques qui n'ont pas donné de résultats. En outre, et au niveau des institutions, plusieurs projets sont lancés dont l'emploi à travers l'Ansej et l'agriculture par le PDRA, et en terme de solidarité comme le micro-crédit, la question qui se pose avec acuité c'est de savoir si les objectifs de ces politiques sont atteints, et la réponse à cette question va déterminer la qualité de ces projets et leur impact sur la réalité sociale. Par ailleurs, l'évaluation des politiques publiques passe par les prévisions des études des programmes et leur impact en théorie. Or, la réalité dicte parfois, autre exigence qui suscite la correction des stratégies adoptées. A noter que l'étude d'impact des politiques publiques sert essentiellement à faire des économies sur les dépenses, et la bonne gouvernance. Cependant, la collaboration avec la Banque mondiale s'articule justement autour du renforcement des capacités d'analyse du Cnes sur les thèmes de la gouvernance, des libertés économiques et de la pauvreté ainsi que de la participation de la BM aux efforts d'information et de consultation qu'entreprend le Cnes. Il s'agit aussi de transformer le Cnes en un véritable lieu de concertation permanente et de le projeter au rang de pôle indépassable d'attraction, de captation et de capitalisation des systèmes internationaux d'évaluation, de contrôle et de suivi des politiques publiques.