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Babès : “Le Cnes appuie la démocratie participative”
Système d'évaluation des politiques publiques
Publié dans Liberté le 18 - 06 - 2008

Depuis plus de deux ans, le Conseil national économique et social (Cnes) a établi une feuille de route au cœur de laquelle se trouve posée l'exigence de la construction de systèmes nouveaux d'évaluation des politiques publiques. Cette démarche s'inscrit en fait dans un cadre global, intégrant à la fois la réforme de l'Etat et de ses institutions, la libéralisation du marché national et la réhabilitation, sinon la modernisation, de tous les aspects liés à la gouvernance. “Les système d'évaluation des politiques publiques doivent procéder d'une vision large des choses”, a expliqué, hier, le président du Cnes, Mohamed-Séghir Babès, lors d'un séminaire consacré à ce thème et organisé par l'institution consultative en collaboration avec la Banque mondiale.
Sur cette base-là, le choix a été porté, selon ce dernier, sur “cinq réflexions transversales lourdes”, à savoir le développement humain, la lutte contre la pauvreté, la gouvernance, les libertés économiques et enfin l'économie fondée sur la connaissance.
M. Babès a profité de la rencontre pour annoncer l'adoption par son institution de “la sixième réflexion lourde” relative au développement durable, qui se matérialisera prochainement par “l'installation d'un comité ad hoc sur le développement durable”. “Se donner ces réflexions lourdes est un fait inédit. Des réflexions qui rejoignent l'agenda mondial et qui sont portées par une institution ouverte sur la société civile. C'est une fenêtre ouverte sur un enjeu démocratique majeur”, a révélé le président du Conseil. Il a également indiqué que grâce à l'élaboration des rapports annuels, le Cnes interpellera les autorités du pays sur les évaluations des différents “champs thématiques” et présentera un “regard pluriel”, qui englobe les syndicats, le patronat, le mouvement associatif et les différents secteurs d'activités. “Nous voulons contribuer à l'assise de la démocratie participative”, a-t-il confié, informant plus loin son intention de proposer “la création d'une cellule d'autoévaluation dans chaque ministère, dans la perspective du montage des politiques publiques et pour accompagner la réforme de l'Etat”.
En ce qui concerne le séminaire qui se tient au siège du Cnes (Alger) et qui s'achèvera aujourd'hui, Mohamed-Séghir Babès a précisé que les deux parties, c'est-à-dire l'Algérie, représentée par le Cnes, les émissaires des ministères et les délégués de la société civile, ainsi que la Banque mondiale, représentée par les membres du réseau de l'institut de l'institution financière, “apprendront les uns des autres”. Autrement dit, la rencontre sera, de son avis, “une opportunité d'apprendre des experts de la Banque mondiale” et, pour ces derniers, de “se frotter à l'œil exigeant des Algériens”. “La partie algérienne n'est pas passive. Il n'est pas question de copier-coller”. “L'Algérie s'empare de façon souveraine de cette capacité nouvelle de participer à la réforme de l'Etat et de ses institutions”, a encore rappelé le premier responsable du Conseil. Dans son intervention, le représentant de la Banque mondiale (département MENA), Najy Benhassine, a tenté de donner une idée sur “le travail à réaliser conjointement”.
Il a signalé que les évaluations d'impact des projets ou les évaluations des interventions publiques nous viennent des Etats-Unis et du Canada, notant dans le même temps que leur application dans des pays en développement date seulement d'une quinzaine d'années. “Il y a plein de questions qu'on ne sait pas dans les pays en développement”, a-t-il reconnu avant de promettre l'étalage, durant le séminaire, des “méthodes” et “techniques” développées récemment en matière d'évaluation.
De son côté, Damien de Walque, un autre représentant de la Banque mondiale (groupe de recherche en développement), a exposé sur “l'évaluation de l'impact”. S'agissant de “la viabilité des programmes dans les négociations budgétaires”, il a notamment révélé que les tractations financières constituent “le moment de vérité” pour les gouvernements.
H. Ameyar


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