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La dette publique s'alourdit, la croissance revue à la baisse
France
Publié dans Le Maghreb le 28 - 06 - 2008


La dette publique de la France (Etat, sécurité sociale et collectivités locales) a augmenté de 41,1 milliards d'euros au premier trimestre par rapport au trimestre précédent et s'établissait à 1250,6 milliards d'euros au 31 mars, a annoncé hier l'Insee.Le produit intérieur brut (PIB) de la France a progressé de 0,5% au premier trimestre 2008, selon les résultats détaillés publiés vendredi par l'Insee, qui avait initialement annoncé une croissance de 0,6% sur les trois premiers mois de l'année. "Exprimée en pourcentage du PIB, la dette se situe approximativement à 65,3%, en hausse de 1,4 point par rapport au trimestre précédent", indique l'Institut national de la statistique. Le programme de stabilité européen fixe à 60% du produit intérieur brut la limite autorisée d'endettement public pour un Etat-membre de l'Union européenne. Fin 2007, la dette publique représentait 1209,5 milliards d'euros, soit 63,9% de la richesse nationale. Durant le premier trimestre, la dette de l'Etat a augmenté de 35,8 milliards d'euros pour atteindre 965,8 milliards. "Cette hausse, habituelle au premier trimestre, s'explique en partie par un programme d'émissions de titres concentré sur le début d'année; la trésorerie de l'État augmente dans le même temps de 18 milliards", indique l'Insee.La dette des organismes divers d'administrations centrales (ODAC, agences de l'Etat comme l'ANPE, Météo-France, etc.) diminue de 2 milliards d'euros pour s'établir à 95,4 milliards, en raison notamment de la reprise par l'État de la dette de Charbonnages de France (2,4 milliards), établissement public officiellement dissous le 1er janvier dernier. La dette des collectivités locales baisse quant à elle de 3,6 milliards d'euros, "une baisse du même ordre de grandeur que celle enregistrée au premier trimestre de 2007", précise l'Insee. Au 31 mars, elle se monte à 132 milliards d'euros. La dette des administrations de sécurité sociale augmente en revanche nettement, de 10,9 milliards d'euros, pour s'établir à 57,4 milliards. "Cette augmentation, qui succède à une baisse au trimestre précédent, s'explique notamment par un effet de consolidation", selon l'Insee. L'Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss) avait émis à la fin de l'année dernière des titres à court terme, souscrit par l'Etat. L'Acoss a remboursé l'Etat début 2008 au moyen d'un emprunt bancaire. Le produit intérieur brut (PIB) de la France a progressé de 0,5% au premier trimestre 2008, selon les résultats détaillés publiés vendredi par l'Insee, qui avait initialement annoncé une croissance de 0,6% sur les trois premiers mois de l'année. L'Institut national de la statistique a parallèlement révisé à la hausse la croissance au quatrième trimestre 2007 à +0,4% (contre 0,3% précédemment). Si ces révisions ne modifient pas les chiffres de la croissance pour 2007, toujours à 2,1%, elles influent en revanche sur l'acquis de croissance pour 2008, qui passe de 1,4% à 1,2%. L'acquis de croissance est le niveau de croissance du PIB dont on est sûr qu'il sera atteint, sauf en cas de récession au cours des trimestres suivants. Une révision importante au moment où l'Insee vient d'annoncer qu'elle prévoyait une croissance française de seulement 1,6% sur l'ensemble de l'année 2008 alors que le gouvernement table sur une progression comprise entre 1,7 et 2,0%. Ces prévisions de l'Insee ont été vivement critiquées par l'UMP, des membres du gouvernement et le Premier ministre François Fillon, qui les a jugées "extrêmement pessimistes" et inférieures à celles, déjà sévères pour la France, de certaines institutions internationales. Dans sa dernière note de conjoncture publiée la semaine dernière, l'Insee tablait pourtant sur une croissance de 0,6% au premier trimestre, puis 0,2% au deuxième trimestre. Le PIB stagnerait ensuite au troisième trimestre avant de rebondir au dernier trimestre, gagnant 0,2%. En raison de la flambée de l'énergie et de l'alimentation, l'Insee s'attend notamment à une inflation forte et soutenue dans les mois qui viennent (3,2% en moyenne sur l'ensemble de 2008). Une inflation qui devrait plomber le pouvoir d'achat et la consommation des ménages, principal moteur de la croissance française. De son côté, le gouvernement prévoit pour l'instant une inflation moyenne de 2,2%, mais avec un baril de pétrole à 100 dollars, tandis que l'hypothèse de l'Insee table sur un baril stabilisé autour de 130 dollars. Selon les chiffres publiés vendredi par l'Insee, le pouvoir d'achat des ménages a stagné au premier trimestre, alors qu'il avait augmenté de 1,0% au trimestre précédent. Cette moyenne à l'échelle de toute la population française cache d'importantes disparités. Et il est vraisemblable que les ménages les plus modestes, pour lesquels les carburants et l'alimentation constituent le plus gros poste de dépense, ont vu leur pouvoir d'achat diminuer sur les trois premiers mois de l'année.

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