Dans le cadre d'un projet de coopération entre l'Académie de Grenoble et l'Institut national de formation professionnelle, quelque 1 000 jeunes viennent d'avoir leurs diplômes après une formation de trois ans. C'est en effet la mise en adéquation entre l'offre et la demande du marché algérien en main-d'œuvre qualifiée qui a poussé le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels à solliciter l'Académie de Grenoble experte en la matière. Le projet de coopération entre les institutions des deux pays, qui a débuté il y a de cela trois ans et dont il a permis la formation de pas moins de 1 000 jeunes de treize établissements dans six filières différentes à savoir, la maintenance industrielle, auto informatique, arts graphiques, froid industriel, et aussi la mécanique auto.En s'installant dans cette nouvelle otique de la formation professionnelle de mise en adéquation de l'offre et de la demande, même les chefs d'établissement ont maintenant une nouvelle mission, celle du management de projet éducatif. A cet effet, quinze formations de futurs chefs d'établissement sont prévues, et au-delà de ce projet de formation, l'Académie de Grenoble s'est également intéressée au regard plutôt négatif que porte la société algérienne sur le cursus de formation professionnelle. Pour cela, des discussions ont été lancées entre le ministère de l'Education nationale et l'Académie de Grenoble. Il faut dire que la coopération algéro-française continue dans ce domaine avec un deuxième projet qui verra le jour l'année prochaine toujours entre l'Académie de Grenoble et l'Institut national de formation professionnelle, un projet qui concerne cette fois-ci le secteur de l'agroalimentaire.