La baisse des tensions concernant l'Iran est le principal facteur de la baisse des cours du pétrole plutôt qu'une évolution de l'offre et de la demande, a déclaré hier le président de l'Opep, M. Chakib Khelil, en marge de la conférence de presse sur la 4e édition de la Semaine de l'énergie en Algérie. En effet, M. Khelil a indiqué que le marché a intégré la donne selon laquelle une attaque contre l'Iran est écartée. Il a, par ailleurs, ajouté que la demande mondiale se maintenait et que le marché pourrait rester instable. Le président de l'Opep a précisé que les prix dépendront également des politiques monétaires des pays industrialisés et leurs retombées sur le dollar. Pour M. Khelil, le récent raffermissement du dollar a aussi contribué à faire baisser les cours. «Si le dollar se renforce et si la crise avec l'Iran est résolue, la tendance des prix du pétrole devrait aller vers les 70-80 dollars», a estimé le ministre de l'Energie et des Mines et actuel président de l'Opep. Les prix du pétrole ont terminé la semaine autour de 125 dollars le baril à Londres et à New York. En moins de deux semaines, les cours du brut ont baissé de près de 25 dollars à Londres comme à New York.