Le désormais traditionnel festival national de la chanson chaabi s'ouvre vendredi prochain au théâtre national algérien sous le thème générique de connaissance et savoir.» Pas moins d'une trentaine de candidats venus de 22 wilayas du pays de relayeront sur la scène de ce rendez vous lyrique qui en est a sa troisième édition. Les auditions liés à ce festival qui s'étalera jusqu'au 25 du mois encours se dérouleront au Théâtre national Mahieddine Bachtari tout les soirs à partir de 22 heure en présence d'un jury professionnel et versé dans ce genre de rencontres. Lors de cette édition qu'organise comme chaque année les membres d'un commissariat que préside Abdelkader Bendammache, un hommage sera rendu au doyen de la chanson chaabi, le regretté Mohamed El Badji. Pour ce qui est des « plus » apportés cette année à cette manifestation, le président du commissariat a dores et déjà informé que ce plus était lié à l'instauration de douze prix qui seront distribué au heureux élus. Ces prix n'ont pas seulement une valeur symbolique mais aussi matérielle puisqu'allant entre 50.000 et 300.000 Dinars. Cela en ce qui concerne les cinq premiers lauréats, le reste c'est-à-dire du sixième au dixième gagnant, aura droit à un lot de livres. S'agissant des prix restants, ces derniers seront offerts aux membres du jury. En marge des spectacles qu'animeront les candidats tous les soirs, il est prévu en marge de ce festival des rencontres, meetings ainsi que des conférences consacrées exclusivement à l'évolution de la chanson chaabi à travers le temps et l'espace. Pour donner plus de contenance à cette rencontre qui a quelques allures de Alhane Wa Chabab dans le genre unique chaabi, des noms de ce style musical seront de la partie. Il s'agit entre autre de Abdelkader Chaou, Mustapha Belahcen, Ghoulam Ellah Abdelkader, Yazid Mohamed, Cheikh Ahmed Zaïdi. Cheikh Boudida Abderahmane… C'est le lauréat du premier prix au premier festival de la chanson chaabi, Charef Mohamed Reda qui aura peut être à ouvrir le bal de rendez vous qui a pratiquement le même public de jeunes mordus de cette musique. Abdelhak Bourouba, lauréat du 1e prix de la deuxième édition du festival aura le sacré prestige de clôturer cette manifestation dont les détails organisationnels seront donnés demain lors d'une conférence de presse qu'animera le président du commissariat. Hommage à Mohamed El Badji Alors que l'an dernier les honneurs du festival était allée pour Boudjemaâ el Ankis qui avait présidé le jury du festival, cette année l'hommage sera destiné au très populaire Mohamed El Badji. Un artiste considéré comme le doyen de ce genre musicale et comme l'authentique chanteur d'un style profondément ancré dans nos champs lyriques. Né le 13 mai 1933 à Belcourt, Mohamed El Badji qui est interprète auteur- compositeur, est arrivé à la scéne artistique non pas par le circuit didactique, mais par passion.Plus connu sous le sobriquet de «Khouya EI Baz », iol enfantera dans la douleur de la solitude carcérale son mémorable, Yal Moknine Ezzine et plus tard ses indétrônables, « Bahr Ettoufane» ainsi que, « Alik el hana wa dhamane »… De nombreux jeune intrerpttes qui ont fini par cse faire un nom à l'image de Amar Zahi, Aziouz Raïs, Rédha Doumaz,…ont adoptés son style et son répertoire.Avec sa voix caverneuse, Mohamed el Badji a su rendre les affres des souffrances en rythmes apaisants.