Le gouvernement, sera à l'écoute du Cnes sur la question relative à l'économie fondée sur la connaissance ( EFC) dans le cadre d'un atelier de travail qui se tiendra aujourd'hui au club des Pins. A cet effet, M. Ahmed Ouyahia a désigné 5 ministres pour cette mission, car le Conseil national économique et social est toujours au stade d'essayer de convaincre les pouvoirs politiques pour adopter l'EFC dans les stratégies à venir qui doivent être orientées selon les experts de cet organisme, vers la diversification de l'économie nationale ou bien l'après-pétrole, la répartition équitable des richesses.C'est ainsi qu'après une année de réflexion et de travail en collaboration avec les experts de l'Institut de la Banque mondiale, le Cnes va présenter sa réflexion aux pouvoirs publics avant d'adopter ensemble sa feuille de route, qui ne peut être mise en œuvre sans l'accord de l'Etat. Afin d'accomplir à bien cette mission, cinq ministres seront au rendez-vous, il s'agit, de la ministre chargée de la Recherche scientifique, le ministre de l'Education nationale, le ministre de l'Industrie et la Promotion des investissements, le ministre des Technologies de l'information et de la Communication, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural sans oublier, le commissaire général à la planification et la prospective. A la veille de work shop, une réunion avec les experts de l'Institut de la Banque mondiale a eu lieu hier au niveau du siège du Cnes afin de dresser un état des lieux accompli depuis un an par le comité ad hoc, selon les explications de président du Cnes M. Babes.Dans un point de presse animé à l'occasion, M. Babes a souligné l'appréciation positive des experts de l'Institut de la Banque mondiale sur l'état d'avancement de travail de réflexion accompli par le groupe de travail algérien.Pour ce qui est de l'atelier de travail prévu pour aujourd'hui, il a indiqué qu'il s'agit en premier d'analyser le travail des politiques publiques concernant l'économie fondée sur la connaissance. Cependant, il ne s'agit pas d'opter un nouveau mode économique mais intégrer le savoir ou bien la connaissance dans la stratégie de l'économie nationale.Pour sa part, M. Abdelmadjid Bouzidi, président de comité ad hoc chargé de réflexion sur l'EFC, a expliqué que le Cnes est au stade de convaincre les pouvoirs politiques pour adopter cette réflexion basée sur le lancement des conditions ou des éléments pour rattraper déjà les retards à ce niveau et arriver à la mise en œuvre d'une stratégie portant sur la préparation de l'étape de l'après-pétrole, la valorisation de la production et la répartition des richesses équitablement.Pour M. Bouzidi, le problème n'est pas dans la pomme de terre et pourtant c'est une réalité, mais il est plus qu'à ce niveau surtout qu'on parle de 500 000 diplômés sans emploi. Selon lui , les ingrédients sont là, notamment le potentiel scientifique existant avec 1.200.000 étudiants , la nécessité d'améliorer le climat des affaires et l'augmentation du budget de la recherche scientifique de 10 fois plus sur décision de chef de l'Etat, annoncée, lors de l'audition consacrée à ce secteur. Cependant, l'argent n'est pas uniquement la solution car il serait utile de trouver une bonne gestion de cet argent.