Selon Doing Business 2009, la nouvelle édition du rapport annuel publié par la Banque mondiale et la Société financière internationale, la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) est la deuxième du monde où les réformes ont été les plus rapides, avec un nombre total de 27 réformes dans les deux tiers des pays de la région. Au classement général, la région occupe le quatrième rang mondial pour la facilité de faire des affaires.Pour la cinquième année consécutive, la création d'entreprises est le domaine dans lequel les réformes ont été les plus nombreuses, neuf pays ayant apporté des améliorations. L'Égypte est le meilleur réformateur de la région en matière de réglementation des affaires, tandis que le Yémen occupe le premier rang mondial pour les réformes touchant la création d'entreprises. L'Arabie saoudite se classe au premier rang mondial pour la facilité de transfert de propriété et cinq pays du Golfe se classent parmi les dix premiers pour la facilitation du paiement des taxes et impôts.Au classement mondial, plusieurs pays de la région Mena figurent parmi les 50 premiers réformateurs dans la catégorie "facilité de faire des affaires" : l'Arabie saoudite (16e), le Bahreïn (18e), Israël (30e), le Qatar (37e) et les Émirats arabes unis (46e). Oman, la Tunisie et le Yémen figurent également en bonne place.Pour garder sa place dans un environnement mondial de plus en plus concurrentiel, la région doit poursuivre des réformes structurelles touchant des domaines tels que le climat des affaires, la politique commerciale et la gouvernance.Il faut noter que la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord connaît une phase d'expansion économique nourrie en grande partie par l'essor de ses recettes pétrolières. Ceci grâce à l'impulsion donnée par les taux de croissance sans précédent des pays exportateurs de pétrole de la région.Les économies de la région Mena sont sur la voie de la croissance, mais les réformes structurelles doivent être maintenues pour persévérer dans un monde de plus en plus concurrentiel. Car malgré des améliorations visibles dans le climat des affaires de certains pays, notamment l'Égypte et l'Arabie saoudite, la région n'a pas globalement suivi le rythme des réformes réalisées ailleurs. Par exemple, les réformes faites dans le secteur du commerce font que des progrès sensibles ont été accomplis pour réduire les frais de douane et les délais pour les opérations d'import/export, mais les barrières non tarifaires sont encore présentes, et il est encore nécessaire de bien traiter les aspects de la performance logistique du commerce qui reflètent la qualité des douanes, des agencements portuaires et du transport.