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Le comité des salles des fêtes demande de bénéficier de la nouvelle loi permettant de régulariser la situation des bâtisses Réouverture des salles de divertissement
Depuis l'application du décret n°05-2007 du 04 juin 2005 et de l'arrêté du 29 octobre 2005 fixant les conditions et modalités d'ouverture et d'exploitation des salles des fêtes, un nombre très important de fermetures de ces établissements à été enregistré, notamment à Alger, causant ainsi la suppression de plusieurs emplois. A cet effet, le comité des salles des fêtes a, moult fois, demandé la réouverture urgente des établissements fermés, compte tenu de la situation précaire dans laquelle se trouvent ses adhérents, selon le président de cette corporation, M. Boukhalfa Abdenour, qui nous a contacté, hier. Ce dernier insiste sur la réouverture des salles ; selon ses dires Alger est la seule wilaya a avoir ordonné des fermetures ; 5% de ses adhérents ont obtenu leur agrément, soit quelque 15 salles seulement, 95% ont reçu une notification de fermeture qui n'a été, en réalité, appliquée que par moins d'une quarantaine de salles, créant ainsi une discrimination et un favoritisme entre Algériens. Comment se fait-il que ces fermetures n'aient touché qu'Alger et pas d'autres wilayas ? La loi ne concerne-t-elle pas toute l'Algérie ?, s'est-il interrogé, en ajoutant que "certaines salles n'ont aucun problème de voisinage ou d'environnement alors que d'autres ont été encouragées, agréées et financées par le gouvernement dans le cadre de l'ANSEJ" regrette-t-il. A noter que 280 salles des fêtes existes au niveau d'Alger. C'est pourquoi, compte tenu de la nouvelle loi accordant un délai de cinq ans a l'ensemble des propriétaires de régulariser la situation de leurs constructions, le comité des salles des fêtes de la wilaya d'Alger, affilié à l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), souhaite être aussi concerné, et en bénéficier dans un cadre de justice et d'équité, en tendant cette loi à leur corporation pour la réouverture des salles fermées. D'autant plus que les adhérents ont satisfait à 99% des exigences de l'arrêté. Sachant que 80% des gérants sont des jeunes dont près de 20% ont été agréés et encouragés par l'Etat dans le cadre de l'ANSEJ. Ledit comité demandent d'en bénéficier donc, au même titre que les autres de la nouvelle loi permettant de régulariser la situation des bâtisses dans un délai de 5 ans. Selon eux, il est préférable de rouvrir les salles jusqu'à leur régularisation. Ils déplorent, par ailleurs, le fait que la conformité concerne uniquement la construction et non pas les conditions de travail de ces salles, soit la discipline, l'hygiène, l'endroit,…etc. Sur le plan social, la fermeture des salles des fêtes a généré un certain nombre de chômeurs, en poussant par ailleurs le travail dans l'informel. Sans oublier les pertes enregistrées en matière de rentrées fiscales pour le Trésor public. Or, le paiement mensuel de chaque salle des fêtes est de 34 % d'impôts ( 17% TVA, 15% d'avances sur l'IRG, et 2% de TAP). Ainsi, selon les représentants du comité, le Trésor public est privé de cet argent, puisqu'il ne bénéficie plus de ces impôts. Il est utile de signaler qu'une salle des fêtes peut créer jusqu'à une quarantaine d'emplois, soit quelque 64 000 emplois directs et indirects d'une valeur de 64 milliards de DA, en comptant les 1 600 salles existant au niveau national. Cela dit, la création d'un emploi reviendrait à 1 million de DA à l'Etat, indique le même responsable. Dans un autre chapitre, le comité demande les amendements des articles 4, 6, 8, 10, 11,24 et 26 du décret, lesquels sont incompatibles avec leur activité, à savoir le déclassement des salles des fêtes comme activités familiale et honorable de la catégorie des cabarets, night clubs etc.. et sa gestion dans un cadre spécifique au même titre que les théâtres et salles de cinéma. S'agissants des bruits qui sons provoqués et reprochés aux salles des fêtes, l'interlocuteur signale, entre autres, le manque de civisme chez quelques citoyens qui avant de rentrer dans les salles dérangent les habitants par leurs klaxons et leurs cris souvent exagérés. Il dira que la part de responsabilité revient en premier lieu à ces gens et à ce genre de comportement.