Les travaux de deux sessions de formation sur la gestion des catastrophes auxquels ont pris part 45 médecins, officiers de la Protection civile, ont pris fin mercredi à Alger. Encadrées par des officiers supérieurs de la direction française de la défense et de la sécurité civile, les deux sessions ont été sanctionnées par des manoeuvres de simulation d'une explosion de gaz causant l'effondrement d'un immeuble et faisant plusieurs morts et blessés. Ces exercices qui ont permis aux stagiaires de mettre en application les enseignements qu'ils ont reçus durant 15 jours de formation ont été effectués par des brigades d'intervention techniques, médicales et cynotechniques épaulées par des agents de la Protection civile.Le premier cycle entamé le 15 octobre au niveau de l'Ecole nationale de la Protection civile de Bordj El-Bahri a concerné 15 médecins, officiers de la protection civile, qui ont reçu une formation sur la gestion des catastrophes naturelles encadrée par quatre officiers supérieurs de la direction française de la défense et de la sécurité civile. Par ailleurs, une trentaine de médecins-officiers ont bénéficié de la deuxième session qui s'est déroulée au siège de l'unité d'orientation et d'intervention de la Protection civile de Dar El-Beîda. Cette formation s'inscrit dans le cadre de la convention signée, en juin dernier, entre l'Algérie et la France portant sur le renforcement de la coopération et l'échange d'expérience entre la Protection civile et la direction française de la défense et de la sécurité civile en matière de gestion des catastrophes naturelles, et ce, dans le cadre de l'initiative du "Fonds de soutien prioritaire (FSP)", a indiqué le directeur adjoint chargé de la formation à la direction générale de la Protection civile, le lieutenant-colonel Kerrache.Les cycles de formation prévus dans le cadre du FSP auront, note-t-on, bénéficié à 75 médecins de la protection civile, tandis que le nombre de bénéficiaires de la formation continue lancée depuis 2003 était un total de 123 médecins du même corps.