Suite à la réunion du bureau exécutif de la Confédération algérienne du patronat, hier, à l'hôtel El Aurassi, le président du CAP, Boualem M'Rakech, est revenu, lors d'un point de presse, sur l'état de l'économie nationale ainsi que la situation des entreprises en Algérie. Selon, M'rakeche, malgré l'embellie financière, l'Algérie n'a pas réalisé les objectifs assignés dans les différents programmes de développement. Pour lui, le blocage réside dans la non- application des lois par les tenants de l'administration économique. En effet, ce n'est pas la législation qui manque mais c'est sa mise en œuvre qui tarde à venir. A cet effet, la CAP est en voie de préparer un mémorandum qui sera le reflet de ce qui est du socle de l'entreprise en Algérie, c'est-à-dire sont environnement. Sur la question de l'évaluation du pacte économique et sociale, M'Rakech a affirmé que le pacte n'a pas été exécuté, avant d'ajouter que, une commission de mise en œuvre et d'évaluation du Pacte est mise en place. En outre, M'Rakech a affirmé que la CAP est une organisation marquante de la sphère économique algérienne de par son envergure et son rayonnement, sa capacité réelle de prise en charge effective des préoccupations des entreprises algériennes ainsi par ses nombreuses analyses, études et propositions sur le monde entrepreneurial économique et social. Le conférencier s'est étalé sur la mission de son organisation qui consiste à défendre les intérêts matériels et moraux de ses adhérents, et leur représentation auprès des pouvoirs publics, et contribue à la promotion de l'initiative privée, au développement fondé sur la valorisation des ressources matérielles et humaines et la production des biens et services par des entreprises performantes. Cependant, M'Rakech a mis le point sur la nécessité de mettre en œuvre les nouvelles réglementations favorables aux entreprises industrielles productives dans les domaines douaniers, fiscal, parafiscal, financier de l'investissement et de la formation professionnelle. Il faut dire que l'entreprise algérienne ne peut progresser que dans la mesure où elle est capable d'inventer les pistes les plus prometteuses pour reconstruire une nouvelle gestion et saisir activement les opportunités que lui offre le développement technologique et économique. En effet, la crise qui a accompagné le changement de modèle économique en Algérie, ces dernières années, a fortement affecté son organisation sociale. Sur la question de la révision constitutionnelle, le bureau exécutif nationale soutient les changements proposés par le président de la République, notamment une révision approfondie de la Constitution.