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Sept représentants d'ONG algériennes au Cambodge
Pour découvrir le pays et le travail des ONG cambodgiennes
Publié dans Le Maghreb le 13 - 11 - 2008


Sept représentants d'ONG algériennes se sont rendus au Cambodge pour se familiariser avec le pays et découvrir le travail des ONG cambodgiennes. Le Cambodge devait être leur premier contact avec l'Asie, mais venant d'Algérie , un pays en voie de développement frappé pendant des années par la discorde et l'effusion de sang, ce groupe de représentants d'ONG savait qu'ils partageaient avec les Cambodgiens la même capacité de s'adapter au climat d'instabilité politique et de violence. "Toutefois, nous sommes venus avec la conviction que tout est à découvrir, en d'autres termes nous n'avions pas d'idées préconçues", dit Samya Amirouche de l'association pour la culture et le développement communautaire. C'est cette ONG algérienne, activant dans le développement culturel et communautaire qui a organisé cette visite, qui n'était guère un voyage touristique de luxure. Accueillis par Phare Ponlen, une ONG basée dans la province de Battamgang, les représentants des ONG algériennes ont eu droit à un vif apprentissage de la réalité cambodgienne. "Ici, nous mangeons tout, y compris les insectes et les crapauds, ce fut le cas pour eux", dit Tor Vutha de l'organisation Phare. "Ils ont vécu à la cambodgienne et ont même passé une nuit dans une maison bateau sur le lac de Toncle où ils ont rencontré des gens dans les villages flottants", dit il. Ils ont fait la tournée des ONG travaillant dans tous les domaines, allant de l'assistance à l'enfant et aux fermiers à la santé, les arts et l'environnement dans les provinces de Phnom Penh, Battambang et Siem Reap. "Ce qui m'a réellement frappé au Cambodge c'est l'écart entre les riches et les pauvres; la pauvreté dégradante est généralisée et dominante, mais aussi le nombre de véhicules 4X4 et les riches qui sont extrêmement riches", dit Nazim Salhi de ACDC. Le rôle des ONG et du gouvernement dans les secteurs sociaux a surpris les participants algériens, Amirouche souligne que les ONG cambodgiennes assurent certaines œuvres élémentaires qui sont assumées d'habitude par l'Etat. "Ici, tout le monde semble accepter le fait que le gouvernement est pauvre, ce qui implique que peu de demandes lui sont formulées", dit Saïd Salhi de l'association culturelle d'Akbou. En Algérie, dit-il, l'Etat est appelé à se charger des services publics et le rôle des ONG est souvent celui d'un défenseur des droits, s'assurant que l'Etat assume bien ses responsabilités. Encore composées principalement d'un effectif bénévole, les ONG algériennes se dirigent progressivement vers une structuration plus stable comme en Cambodge où les ONG sont des entités professionnelles avec des employés permanents, dit Saïd Salhi. Les visiteurs algériens étaient impressionnés par les différents modes de gestion des ONG et par certains mécanismes de financement orientés vers l'autosuffisance. De plus, pendant que certaines ONG paraissent entièrement contrôlées par des organisations ou individus de l'étranger, d'autres ont mis en place un équilibre entre le mode international de gestion et celui du Cambodge, ce qui a augmenté leur capacité et leur efficacité, dit Nazim Salhi. Les Algériens ont tendance à être précoce s'agissant de l'intervention étrangère à cause du passé. Une guerre ravageuse contre la colonisation française a coûté la vie à près de 1.5 million d'Algériens avant que la France ne rende au pays son indépendance en 1962. "Mais peut-être qu'on doit revoir ça chez nous, établir une coopération à long terme avec des organismes internationaux pourrait donner de bons résultats", ajoute-il. Tout comme le Cambodge après l'effondrement du mouvement des Khmers rouges à la fin des années 90, l'Algérie s'est lancée dans une politique de réconciliation en 2006 pour mettre fin au terrorisme islamiste extrémiste, qui est la cause de la disparition d'environ 150 000 personnes depuis le début des années 90. Quelques groupes sont restés actifs. "Chez nous, on parle de réconciliation mais c'est une réconciliation forcée", dit Saïd Salhi, ajoutant qu'il se demande comment les Cambodgiens vivent leur réconciliation et apaisement. "J'ai ressenti.... une peur parmi les Cambodgiens, dit-il. C'est comme s'ils n'étaient pas encore sûrs de ce qu'ils ont pu parachever... et redoutent un retour au chaos".

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