A L'issue de la deuxième rencontre des bureaux d'ingénieurs-conseils arabes et africains organisée pendant deux jours à Tunis par la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) sous le thème " Vers un partenariat arobo-africain plus efficace ", M. Abdelaziz Khelaf directeur général de cette institution financière, a annoncé jeudi que "la principale recommandation a été la création d'un mécanisme commun pour le suivi et la coordination de la coopération entre les bureaux d'études arabes et africains".Une commission regroupant des représentants de ces bureaux et de la BADEA a été constituée avec pour tâche de prendre toutes les mesures juridiques et organisationnelles pour la mise en place de ce mécanisme. Venus de plusieurs pays africains, arabes et d'organisations régionales, les participants ont convenu d'encourager le partenariat arabo-africain dans le domaine des prestations de services, tout en donnant une marge de préférence technique aux offres présentées par les groupements de bureaux arabo-africains. Selon PANA, ils ont souligné la nécessité de "prendre en considération le facteur temps entre la fin des études et le commencement des travaux et de procéder à une post-évaluation des projets de faisabilité en vue d'améliorer la qualité des prestations conformément aux critères internationaux". La BADEA finance des projets dans 43 pays africains subsahariens, "le gros de ses interventions vont en direction des pays les moins développés", a déclaré M. Abdelaziz Khelaf. Ses opérations bénéficient également à cinq groupements régionaux et à 17 organisations régionales. S'exprimant au cours d'une conférence de presse, M Khelaf a précisé que les financements de la BADEA étaient fournis à plus de 50 % à titre de dons, notant que les prêts étaient consentis à des conditions très avantageuses, le remboursement devant s'effectuer sur 30 ans avec un délai de grâce de 10 ans et un taux d'intérêt d'un pour cent.La BADEA intervient essentiellement dans les infrastructures (50 %), l'agriculture (25 %) et les ressources humaines (20 %). M. Abdelaziz Khelaf a affirmé que les "prêts sont directement versés aux promoteurs de projets sans passer par les gouvernements".