L'Algérie a été réélue à la tête du conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine (UA). Cette brillante réélection est un hommage au rôle joué par l'Algérie, principalement par son président, Abdelaziz Bouteflika, dans les domaines cruciaux de la préservation de la paix et de la sécurité à l'échelle du Continent et de règlement des différends. En l'occurrence, notre pays a su capter l'attention des chefs de gouvernements africains sur le fait que, l'état Algérien est l'exemple vivant du retour de la paix et de la sécurité, en d'autre termes les chefs d'états africains, ont démontré leurs confiance pour ce pays qui est le notre, lors du vote qui a eu lieu dans la matinée d'hier et c'est avec 34 voix contre 7 pour la Tunisie que l'Algérie a eu l'accès à la présidence du conseil de l'Union Africaine. Par ailleurs, il est important de noter que Le 6e Forum du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP) qui s'est aussi, ouvert hier matin, avec la participation de plusieurs chefs d'Etats africains, dont le président de la République, Abdelaziz Bouteflika était consacré à l'examen du dossier d'évaluation de la bonne gouvernance en Afrique du Sud. Le chef de l'Etat nigérian, Olusegun Obasanjo, qui préside les travaux du sommet, a souhaité que le MAEP puisse aider réellement à "changer les choses" en Afrique, dans une allocution à l'ouverture de la réunion. Il a rappelé que le MAEP était un processus qui permettait aux pays africains "d'échanger leurs expériences et d'appendre les uns des autres". Le MAEP est un mécanisme novateur lancé dans le cadre du NEPAD en 2002, pour promouvoir la bonne gouvernance en Afrique. Il consiste en une évaluation qui se fait par un groupe d'experts africains indépendant du système de gouvernance politique et économique du pays qui se soumet volontairement à ce processus chapeauté par les chefs d'Etat africains. Il vise également, à identifier les "points faibles" et les "points forts" en matière de gouvernance dans le pays évalué dans le but d'encourager les pratiques démocratiques en Afrique. Le Kenya, le Rwanda et le Ghana, qui ont été les premiers pays à se soumettre au processus du MAEP, ont présenté les programmes d'action qu'ils ont élaborés à l'issue de leur évaluation, pour palier aux insuffisances identifiées par leurs propres experts et ceux du MAEP. Les membres du Panel des éminentes personnalités du MAEP, qui ont assisté au sommet, n'ont pas voulu faire de déclarations à la presse, pour "laisser au président, Obasanjo le privilège d'annoncer aux médias les résultats du forum". Le président nigérian a en effet tenu une conférence de presse après une deuxième réunion qui a eu lieu dans l'après-midi d'hier à Addis Abeba et qui était consacrée au Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD). Il a souhaité, à l'ouverture des travaux du forum, que le MAEP puisse aider réellement à "changer les choses" en Afrique et exhorté tous les pays membres à aider ce mécanisme qui est "dans une situation financière dangereuse". Il a rappelé que le MAEP était un processus qui permettait aux pays africains d'échanger leurs expériences et d'appendre les uns des autres".