Le crédit à la consommation est en nette progression. Un créneau qui a séduit et les banques et les clients. Le montant engagé par ces banques reste très important et atteint " 70 milliards de dinars en 2008 ". Ce qui pose la problématique du surendettement des ménages que les experts n'écartent si le rythme actuel reste soutenu. Invité de la Chaîne III,la radion national, le président de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF), Djamel Bessa a souligné que les banques algériennes et autres agences étrangères consentent également des efforts pour le financement des PME. Un créneau qui n'est toujours pas aussi développés mais selon, ce responsable " le crédit aux entreprises à évolué de 53% en 4ans pour atteindre 2450 milliards de dinars ". Le secteur privé, ajout-il, a bénéficié de " 50% de la totalité des crédits ". Néanmoins, les banques regroupées au sein de l'ABEF préconisent " une meilleur approche de la PME et un cadre juridique avec des projets bancables pour le développement des crédits". Djamel Bessa a souligné la nécessité d'avoir " des promoteurs de qualité ". Les banques a-t-il affirmé sont appelées surtout à faire plus d'effort pour relever le taux de bancarisation " très limité actuellement ". Ce taux est de l'ordre de " 1 agence pour 25.000 habitants loin de la norme qui set de 8.000 habitants ". Pour combler le déficit et densifier le réseau, les banques ont adopté une nouvelle démarche en encourageant l'ouverture de nouvelles agences avec un rythme de " 75 agences annuellement ". Sur un autre plan, les banques algériennes ont réalisé de bonnes performances. Le président de l'ABEF a déclaré à ce propos que les banques ont collecté " 4 710 milliards en 2008 ". Ce qui fait dire à Djamel Bessa, que la crise économique mondiale n'a affecté ni les banques algériennes ni les banques étrangères installées chez nous. Abordant la gestion des risques financiers, il a affirmé que le " risque zéro n'existe pas et que sur le plan législatif l'ensemble des outils sont mis en place mais des failles subsistent et profitent à certains pour faire des opérations non conformes". La supervision, poursuit-il, est en " perpétuelle mutation et l'autorité bancaire doit apporter les mesures idoines ". Le président de l'ABEF estime que le meilleur moyen est la mise en place d'un système d'information performant et une structure de contrôle permanent afin de limiter les risques financiers. Le risque ,explique-t-il, n'est pas dans les surliquidités mais dans la gestion des banques. Abdelghani. M