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“250 milliards de crédits à la consommation en 2008”
Benkhalfa, Délégué Général de l'ABEF, à la Chaîne III
Publié dans Liberté le 22 - 06 - 2009

Le niveau des impayés reste faible. Il se situe entre 2 et 2,5%.
Le crédit à la consommation représente environ 10% des engagements des banques de la place en Algérie. Ce segment, faut-il le reconnaître, n'a pas encore atteint des proportions importantes, mais il est en progression. Sur les 2 600 milliards de dinars de crédits octroyés durant l'exercice précédent, 250 milliards ont été dédiés à la consommation dont 110 milliards dinars, soit 60%, pour l'immobilier.
Devant les risques que pourrait engendrer ce créneau, s'il venait à se développer davantage, notamment en matière de surendettement des ménages, l'Etat a pris les dispositions nécessaires. Selon le délégué général de l'association des banques et des établissements financiers (Abef), M. Abderrahmane Benkhalfa, outre l'engagement signé des emprunteurs sur les crédits obtenus, leurs capacités de remboursement ne doit pas dépasser 30 ou 35% de leurs salaires. La troisième mesure prise par les responsables concernés a trait au recouvrement “à proximité”.
Autrement dit, les débiteurs seront bientôt avisés par messages téléphoniques (SMS) de l'arrivée de l'échéance pour le paiement. Pour ne pas tomber dans l'engrenage du surendettement, la tutelle compte maîtriser ce marché à l'aide d'un contrôle plus vigoureux. Il est question ainsi de vérifier à chaque fois le lien entre la quotité de l'endettement à rembourser et le revenu régulier du client.
Une chose est certaine, affirme M. Benkhalfa, le crédit à la consommation peut être un “bon levain pour l'économie pour peu qu'il tire la croissance du pays”. En dépit de cette anticipation de la part des autorités, il n'en demeure pas moins que quelques “déchets”, c'est-à-dire les impayés, souillent la relation entre la banque et le client mauvais payeur.
Toutefois, le niveau des impayés reste faible, indique le délégué général de l'Abef, puisqu'il se situe entre 2% et 2,5%. “C'est loin d'être
un engrenage, mais il faut prendre les dispositions requises en responsabilisant à la fois les emprunteurs et en achevant les instruments de contrôle dont la centrale des risques”, avoue Abderrahmane Benkhalfa sur les ondes de la radio chaîne III.
Des crédits
pour les étudiants
Concernant cet outil de contrôle (centrale), qui donnera des éclairages aux banques, le projet est toujours en cours de réalisation. Quel est son rôle ? À travers le système de bancarisation où chaque citoyen dispose d'un numéro bancaire unique, tous les engagements de ce dernier sont repérés ainsi que son stock de crédit.
Toutes les banques sauront de ce fait en ligne (en temps réel), quel est le seuil d'endettement qui lui reste… et autres renseignements. Grâce à cette centrale, il est prévu d'établir une liste noire sur laquelle figureront les clients qui ont un endettement excessif et dont les échéances de remboursement n'ont pas été assurées.
Cette catégorie de clientèle sera, par conséquent, interdite
de prêt. Ce qui évitera aux
banques d'entrer dans des contentieux interminables, précise M. Benkhalfa. Et si le problème d'impayés persiste pour un client, rappelle-t-il, la saisie de ses biens hypothéqués sera l'ultime recours, mais avec “beaucoup de précautions quand bien même la loi le permettrait”. Le délégué général de l'association tient, par ailleurs, à préciser que sur les 4 000 milliards de dinars de liquidités détenues par les banques, il y a lieu de soustraire les 2 600 milliards de dinars accordés sous forme de crédits. Ce qui donne un stock de liquidités estimé à moins de 2 000 milliards dinars. Il est à noter, cependant, que le plus gros du montant global des prêts, soit 2 200 milliards de dinars, est réservé aux entreprises. “Les banques algériennes sont des banques d'entreprise”, clame M. Benkhalfa.
Plus de 90% de ces prêts ont été attribués aux entreprises productrices de biens, services, de transformation de BTPH. Le financement du commerce pur, relève-t-il, demeure en revanche minoritaire dans l'activité des banques. Il demande, sur un autre registre, à ce que l'acte de prise de risques par les banques ne soit pas criminalisé. “Il faut dépénaliser l'acte de prise de risques”, suggère-t-il en ajoutant que les échecs (impayés) ne doivent pas être supportés par ceux qui prennent des risques.
“Il faut libérer les initiatives de prise de risques à l'intérieur de nos banques”, remarque-t-il.
Par ailleurs, M. Benkhalfa a annoncé le lancement par les banques du crédit étudiant pour financer les études coûteuses. Cette opération se fera avec prudence et avec la caution des parents étant donné que le bénéficiaire n'a pas encore de salaire.


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