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Les banques multilatérales de développement et du FMI plaident pour une solution multilatérale
Alors que les Etats optent pour le protectionnisme contre la crise
Publié dans Le Maghreb le 21 - 02 - 2009


C’est dans une atmosphère économique lugubre tourmentée par des annonces ternes sur la croissance mondiale que les chefs des Banques multilatérales de développement et du Fonds monétaire international ont tenu une réunion à Tunis le 12 février, à l’invitation de la Banque africaine de développement (BAD). Cette rencontre s’est achevée par l’adoption d’une déclaration dans laquelle les hauts dirigeants de la Banque mondiale, de la Banque interaméricaine de développement, de la Banque asiatique de développement (BAD), de la Banque européenne d’investissement (BEI), de la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD) et du Fonds monétaire international (FMI) ont vigoureusement appelé à une solution multilatérale plutôt qu’à une réponse protectionniste à la crise financière et économique mondiale. “Nous soulignons qu’il est extrêmement important d’éviter une réponse protectionniste, l’expérience montrant que celle-ci pourrait affecter aussi bien les pays développés que ceux en voie de développement”, lit-on dans la déclaration. “Nous insistons sur le fait que l’adoption d’une solution multilatérale prenant en compte les intérêts de tous les pays, dont les plus pauvres, est vitale”, ajoute la même source. Conformément à cette déclaration, les discussions ont porté essentiellement sur les dernières évolutions de la crise financière et économique mondiale, la réponse de chaque institution, ainsi que sur d’autres mesures qui s’imposent et les ressources additionnelles nécessaires. Selon les chefs des Banques multilatérales de développement et du Fonds monétaire international, la crise financière s’est transformée en une crise économique planétaire avec une croissance revue à la baisse de 0,5% pour l’année en cours, le taux le plus bas depuis la Seconde Guerre mondiale. Les tensions persistent sur les marchés financiers. Quant aux marchés des devises, ils demeurent hautement volatils. La production industrielle et le commerce mondiaux de marchandises sont en chute libre depuis novembre 2008. Par ailleurs, la valeur des actifs subit une forte dégringolade. Pour ce qui est de l’impact de cette crise sur les économies émergentes et en voie de développement, ces institutions financières ont signalé que les conséquences vont bien au-delà de la contraction de l’économie ou du repli de la croissance. Contrairement aux économies avancées, ces pays n’ont tout simplement pas les ressources nécessaires pour renflouer leur secteur financier ou d’autres secteurs encore, mettre au point un train de mesures de relance ou de protection sociale. L’accès au crédit s’est sensiblement réduit, étant donné que les banques sont en train de réduire leurs engagements pour donner suite à la première vague de demandes sur le marché intérieur. «Par conséquent, les pays émergents et en développement sont confrontés à la perspective de voir hypothéqués les progrès et la stabilisation économiques obtenus avec d’énormes sacrifices et pour certains, au risque d’une crise de développement et d’une crise humanitaire dans toutes leurs dimensions. Les tensions sociales et politiques sont de plus en plus évidentes», lit-on toujours dans la même déclaration. A la faveur de ce climat morose vers lequel s’acheminent les pays émergents et en développement, ces institutions financières ont réaffirmé leur engagement à jouer un rôle contracyclique à l’appui des pays membres afin d’atténuer l’impact de la crise. Pour ce faire, elles s’engagent «à fournir immédiatement un appui à la balance des paiements et un appui budgétaire, à mettre en place de nouvelles facilités de liquidité d’urgence et des mécanismes de financement des échanges commerciaux, à mobiliser des financements en vue de maintenir des investissements dans les infrastructures publiques et privées revêtant un caractère sensible, à prendre des mesures visant à renforcer la solvabilité et la liquidité des systèmes bancaires, à subvenir aux besoins de financement pressants du secteur privé, à concentrer l’affectation des ressources concessionnelles en début de programme et à en accélérer la mise en œuvre». Selon ces dirigeants, lesdites institutions tireront pleinement parti des ressources en capital dont elles disposent actuellement, mais le défit est grand. A ce propos, ils invitent les actionnaires à adopter une démarche cohérente d’une institution à l’autre. «Compte tenu de la nécessité de prendre dans l’immédiat des mesures visant à venir en aide aux pays pauvres, nous appuyons la proposition de mettre en place un fonds de vulnérabilité dans lequel les pays développés pourraient verser une modeste fraction (soit, par exemple 0,7%) de l’enveloppe de leur plan de relance pour appuyer les pays en développement les plus nécessiteux. Les BMD et les organisations du système des Nations unies pourraient acheminer les fonds aux groupes ciblés. Le recours aux mécanismes existants, renforcés par un système de suivi robuste et de garde-fous entourant l’utilisation de ces fonds, permettrait d’obtenir les résultats escomptés en temps voulu et avec la souplesse nécessaire», conclu la déclaration. H. Mohandi.

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