La décision d'effacement des dettes des agriculteurs et éleveurs, estimée à 41 milliards de dinars, annoncée par le chef de l'Etat, a pris effet " le 28 février dernier " et " les agriculteurs ayant déjà payé ou commencé à rembourser leur scrédits ne sont pas concernés par cette mesure". Le secrétaire général du ministère de l'agriculture, Sid Ahmed Ferroukhi qui a fournit ces précisions sur la chaîne III de la radis nationale, a rappelé que les dossiers " sont pris en charge par le ministère des finances ". Il reste au département de l'agriculture de sérier le chiffre exact des bénéficiaires qui pourrait avoisiner " 110.000 " comme annoncé précédemment par le ministre Rachid benaïssa. Cette mesure est perçue comme " un élément important de la politique du renouveau agricole pour apporter les réponses aux questions structurelles telle la sécurité alimentaire " qui hante tous les gouvernements surtout après la crise économique mondiale. L'Algérie, souligne le Sg du ministère de l'agriculture, a tracé un ensemble de " 8 programmes nécessitant une enveloppe de 3 milliards de dinars annuellement ". Des programmes reposant sur " l'économie de l'eau et le développement des filières, lait, céréales, semence et plants et un autre consacré au développement rural qui toucherait 6 millions de personnes ". Interrogé sur la flambée des prix des fruits et légumes, Sid Ahmed Ferroukhi qui a reconnu que les prix devraient " se situer un peu lus bas ", a jugé que " le système alimentaire actuel ne répond pas aux besoins nationaux ". Cela étant dit, le ministère, précisera-t-il, a pris une batterie de mesures dont la plus importante est le stockage de 120.000 tonnes de pomme de terre afin de " réguler le marché sujet à certains dysfonctionnements ". Une opération qui a certes donné ses fruits au début mais qui montré des insuffisances. La tutelle entend, d'ailleurs, déclare Sid Ahmed Ferroukhi, mettre les bouchées doubles. Parmi les décisions prises " la récupération des moyens de froid de l'ex Onafla de l'ordre de 30.000 M3". Cette quantité vient s'ajouter aux capacités actuelles dont dispose le ministère, estimé à " 2 millions M3, soit l'équivalent de 700.000 tonnes ". Mais l'intensification de la production " reste le meilleur moyen " selon le Sg du ministère qui se dit optimiste quant au niveau de la production durant les prochaines années. Le ministère table ainsi sur une production de " 40 millions de quintaux tout céréale confondu ". Pour lui, l'Algérie dispose de tous les atouts pour devenir un grand pays à vocation agricole, selon le diagnostic établit durant les 8 derniers mois. Mais " la synergie entre les différents acteurs , les chercheurs et les agriculteurs notamment fait encore défaut ". Abdelghani M