Le dernier- né de Rachid Bouchareb, "London River", sera diffusé le 23 juin prochain sur la chaine franco-allemande Arte tandis qu'il sera sur les grands écrans français à partir du 7 juillet prochain. Intitulée, "London River", cette production raconte une histoire d'amour et d'amitié entre des personnes de différentes nationalités. Ayant plus que convaincu avec son engagé, " Indigènes " le cinéaste algéro-français, Rachid Bouchareb était de nouveau sous les feux de la rampe avec son nouveau- né, " London River " qui a raflé en février dernier à la 59ème du Festival international du film de Berlin, l'Ours d'argent du Meilleur acteur, Sotigui Kouyate. Un Festival créé en 1951, qui est avec le Festival de Cannes et la Mostra de Venise, un des plus grands festivals de cinéma au monde. " London River " , un film tourné l'an dernier est inspiré des attentats de Londres de 7 juillet 2005. Très versé dans la thématique de l'histoire, Rachid Bouchareb qui prépare actuellement " Outside The Law ", un autre long- métrage qui mettra en lumière les événements dramatiques du 08 mai 45 et qui sera une sorte de suite de son " Indigènes ", livre à travers son nouveau- né une réflexion sur les conséquences directes des attaques terroristes qui ont touché Londres le 7 juillet 2005.Produit par l'Algérie, la France et l'Angleterre, " London River " est très proche du document historique en ce sens que le réalisateur revient encore une fois pour fouiner dans les catalogues obscurs des attentats terroristes qui ont ciblé cette fois- ci l'Angleterre. Il est donc question des attaques terroristes qui avaient plus tard été revendiquées par les Brigades Abou Hasf-Al-Masri, affiliées à Al Qaeda. Le quadruple attentat servira d'intrigue pour un tournage lancé le 28 mai à Londres - après que le cinéaste ait participé au Festival de Cannes en tant que membre du jury. Rachid Bouchareb avait accepté de tourner l'an dernier cette fiction pour Arte avec Brenda Blethyn, Sotigui Kouyaté, Bernard Blancan, Roschdy Zem…L'histoire est celle de la rencontre douloureuse d'Ousmane, musulman et forestier de 60 ans qui vit en France, avec Elisabeth Sommers, 55 ans, catholique qui vit à Guernesey. Ali le fils d'Ousmane vit à Londres avec Jane, la fille d'Elisabeth. Les parents n'ont plus aucune nouvelle d'eux depuis les attentats de Londres. Ils partent alors ensemble à leur recherche et se trouvent confrontés à la même souffrance tandis qu'espoirs et désirs refoulés se réveillent. Le réalisateur algérien, Rachid Bouchareb qui a rebondi dans l'arène cinématographique, a déjà reçu l'aval de la commission de lecture que préside Ahmed Béjaoui au niveau du ministère de la Culture pour " Outside the law "." C'est un chef- d'œuvre " avait martelé Khalida Toumi, la ministre de la Culture, invitée en février dernier à une conférence, organisée au siège du journal Akhbar El Youm par le club " Les amis du Président ", placée sous le générique: " De la décennie du feu, à la décennie de la lumière ". Rachid Bouchareb qui est allé partout avec son mémorable, " Indigènes ", même à Cannes où il glané un prix, a véritablement titillé les politiques. Le film a touché les plus hautes sphères françaises sur le sort des 130 000 Africains qui se sont battus pour la nation française et qui n'ont pas été reconnus, ainsi que la Grande-Bretagne qui était interpellée au sujet des pensions versées aux Gurkhas de l'armée britannique. Les Gurkhas étant des militaires impitoyables recrutés sévèrement parmi la population jeune des montagnes du Nepal. En 2007, le réalisateur franco-algérien Rachid Bouchareb recevait le César du meilleur scénario original pour son film " Indigènes ". Deux ans plus tard, il revient avec un nouveau film franco-britannique " London River " qui a coûté la bagatelle de trois millions de dollars américains. Le tournage de " Outside The Law" devait débuter en février 2009. Rebouh.H