L'ouverture du champ audiovisuel, une question qui ne cesse de faire parler d'elle, notamment à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse. Le secrétaire d'Etat chargé de la Communication auprès du Premier ministre a affirmé à ce propos que l'ouverture ne pourrait se faire sans un "environnement approprié" Et Azzedine Mihoubi de préciser : "Chaque chose en son temps". Interrogé sur la possibilité de l'abrogation de l'article 144 bis du code pénal sur le délit de presse, le secrétaire d'Etat chargé de la communication a souligné qu'il est du ressort "des juristes". Pour lui, la meilleure réponse au délit de presse est "le professionnalisme et le respect des paramètres de la profession". D'ailleurs il réfute "le jugement" porté certaines ONG par, notamment la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ou Reporters sans frontières (RSF) qui "parlent d'un net recul de la liberté de la presse en Algérie ". Azzedine Mihoubi dira à cet effet : "Nous sommes habitués à ce genre de jugement depuis 20 ans", tout en précisant qu'il appartient à la "corporation d'en faire un bilan et une évaluation". Il se demande, par ailleurs, sur quels paramètres les ONG ont établi cette conclusion. La presse nationale aura, en tout cas, tout le soutien des pouvoirs publics. Les dettes des journaux par exemple seront "étudiées", a déclaré Azzedine Mihoubi. Il rappellera au passage les dernières déclarations du président de la République lors de la cérémonie d'investiture ou encore le message adressé à toute la profession à l'occasion du 3 mai dans lesquels, il est clairement indiqué que l'Etat agira pour "faciliter davantage l'exercice et le développement de la profession à travers, notamment, l'accès à l'information". Le gouvernement, poursuit-il, n'a "aucune intention ni volonté de museler la presse nationale". Ce n'est que de la "fiction" a-t-il répondu. Son ministère s'attellera, en tout cas, à mettre en œuvre un plan d'action pour "raffermir la liberté de la presse". Ce plan consiste en "l'adaptation du paysage juridique et la modernisation des entreprises des médias lourds et impression". Le secrétaire d'Etat chargé de la Communication annonce enfin l'organisation prochaine d'ateliers et de journées d'étude pour débattre "des moyens à même de renforcer le professionnalisme de la presse nationale". Abdelghani M.