Le bicentenaire de la naissance de l'émir Abdelkader ainsi que le 126ème anniversaire de son décès (le 26 mai 1883 à Damas) ; a focalisé l'attention de certaines structures culturelles ici comme ailleurs qui lui ont rendu à travers des travaux littéraires, historiques, conférence, un vibrant hommage. le 24 mai 2009, une rencontre avec Martine Le Coz, auteur du Jardin d'Orient, a eu lieu au Centre culturel français, sur initiative de cette institution de concert avec la Fondation émir Abdelkader. Bien avant, du 17 avril au 9 mai 2009, deux grandes expositions intitulées " Regards sur l'Orient, les collections orientalistes du domaine de Chantilly " ainsi que " L'émir Abd El Kader : d'Algérie, de France, au jardin de l'Etre ", ont été organisées à Paris à l'Institut des Cultures d'Islam en plus d'une projection du film " A la recherche de l'émir Abd el-Kader " de Mohamed Latreche. Mais encore l'an dernier et en marge du bicentenaire de la naissance de l'Emir Abd el-Kader (1808-2008) et " face aux idéologies de confrontation et de violence qui mènent le monde actuel vers un clash des civilisations destructeur ", l'Université d'Oran a organisé un colloque international sur " le legs de L'émir Abdelkader entre particularisme et universalité ". La ville américaine d'Elkader (Iowa, USA), qui est jumelée avec Mascara en Algérie, a elle aussi commémoré le bicentenaire de l'émir Abd el-Kader à la faveur de la parution d'une nouvelle biographie de l'émir due à John Kiser, lui-même résident d'Elkader, une rencontre a été consacrée aux effets du contact avec le monde musulman. Le 6 septembre 2008 à Lyon, une ville dirigée par le socialiste Gérard Collomb, une place émir Abd el-Kader a été inaugurée, dans le 7è arrondissement, au carrefour des avenues Jean Jaurès, Félix Faure et de la Grande rue de la Guillotière. Le 20 février à l'Institut du monde arabe à Paris, le public était convié à une exposition philatélique sur l'Algérie et à une vente anticipée du timbre émis en France, avec une oblitération spéciale, à l'effigie de l'émir. Toujours à l'occasion du bicentenaire de l'émir Abd el-Kader, un séminaire intitulé " L'émir Abdelkader et les droits de l'homme, visions d'hier et d'aujourd'hui " a été organisé, les 24 et 25 mai à Alger, par le Conseil de la nation (Sénat). Outre l'annonce d'un projet de film de long-métrage en Algérie, une statue dressée en 2004 et officiellement inaugurée fin mai à Mexico, une commémoration prévue tout au long de l'année 2008 dans plusieurs villes d'Algérie, de France, du Mexique et des Etats-Unis, trois timbres ont été édités en décembre 2007 par Algérie Poste. Le bicentenaire de l'émir s'est accompagné de la publication d'une série d'ouvrages. A la fois biographie et histoire de sa résistance à la colonisation française, Commander of the Faithful. The Life and Times of Emir Abd El-Kader (Commandeur des croyants. La vie et l'époque de l'émir Abd el-Kader) de John W. Kiser est parue le 15 novembre chez Monkfish (New York). Abd el-Kader ben Muhieddine ou Abd el-Kader el-Djazaïri est né le 6 mai ou le 6 septembre 1808 près de Mascara, Algérie, décédé le 26 mai 1883 à Damas, Syrie - est un homme politique, chef militaire et sultan des Arabes qui résista longtemps à l'armée coloniale française lors de sa conquête de l'Algérie et fut également écrivain, poète, philosophe et théologien soufi. L'émir est le troisième fils de Sidi Muhieddine, cheikh de l'ordre soufi Qadiri, et de Zohra une femme cultivée, fille du cheikh Sidi Boudouma, chef d'une zaouïa assez influente de l'époque située à Hammam Bouhadjar (Ouest algérien). Il est né probablement le 6 mai ou le 6 septembre 1808 à El-Guetna (" les Tentes "), dans la région de Mascara, sur la route d'Oran. Selon les historiens français, l'émir Abd el-Kader fait remonter ses origines d'une part à la tribu berbère des Banou Ifren (Zénètes). D'autre part, l'émir serait un des descendants du prophète Mahomet. Enfant précoce, il pouvait lire et écrire dès l'âge de 5 ans, était autorisé à commenter le Coran et les traditions prophétiques à 12 ans, et deux ans plus tard, porta le titre de "Hafîz", destiné à ceux qui savent le Coran, dans son entièreté, par cœur. Son éducation religieuse soufiste, passe, dès huit ans, par le pèlerinage avec son père à la Mecque (le Hajj) puis se poursuivit chez Ahmed Bilhar, son oncle paternel, par l'étude du Coran, les principes des sciences physiques et morales, de la géométrie et de l'astronomie, la gymnastique, l'exercice du cheval et le maniement des armes. Enfin, Muhieddine envoya son fils dix-huit mois à Oran, chez Sidi Ahmed ben-Kodja, qui lui enseigna la politique. Par Rebouh H