Jeudi à Paris, M. Abdelaziz Ziari, président de l'Assemblée populaire nationale (APN), a souligné l'importance du “dialogue de haut niveau” et “la contribution spécifique” des institutions parlementaires respectives à “l'imposant édifice” que sont les relations algéro-françaises. “Un dialogue de haut niveau s'est désormais instauré entre nos deux institutions”, a indiqué M. Ziari, dans son intervention auprès de son homologue français M. Bernard Accoyer. M. Ziari a estimé que “le rôle des institutions élues est d'autant plus pertinent que ces relations d'une diversité et d'une densité exceptionnelles concernent tous les aspects de l'activité politique, économique, sociale et culturelle”. “Chacun de nos deux pays est, en effet, un partenaire majeur pour l'autre”, a-t-il ajouté, rappelant à cette occasion que “le dynamisme des échanges commerciaux qui connaissent actuellement une croissance soutenue à la faveur des programmes de développement lancés par l'Algérie, doit beaucoup à la composante humaine de nos rapports”. “La présence d'une importante communauté algérienne en France est un facteur structurant qui confère à notre relation bilatérale toute sa spécificité et sa richesse”, a ajouté M. Ziari. Le président de l'APN a estimé qu' “une contribution efficace à la promotion de la coopération bilatérale ne saurait se concevoir sans une meilleure compréhension ». Par ailleurs, la première réunion de la Grande commission interparlementaire France-Algérie, officiellement instituée jeudi à Paris, aura lieu à Alger à la fin de cette année. Selon la délégation algérienne conduite par M Ziari, « les deux présidents doivent proposés ultérieurement les thèmes qui seront abordés lors de cette première session ». D'autre part, lors de la séance de travail qui a précédé la signature du règlement intérieur de cette grande commission, le président de l'Assemblée nationale française, M. Bernard Accoyer, a qualifié cette rencontre d'”importante” et d'”historique” car “elle marque la volonté des deux parties d'avancer et de construire l'avenir”, a-t-il dit. Le président de l'Assemblée nationale française s'est félicité des “bonnes relations” entretenues par les deux institutions parlementaires, soulignant le rythme “soutenu” des contacts et des échanges bilatéraux. “Depuis 1999, les rencontres entre nos deux institutions se sont multipliées à un rythme que nous ne connaissons même pas avec les pays les plus proches de nous”, a-t-il indiqué, rappelant que les échanges se sont faits aussi bien au niveau des visites officielles, de rencontres des groupes d'amitié ou des missions, stages et des actions de coopération. M. Accoyer s'est dit également “très satisfait” du niveau des relations entre les deux institutions parlementaires qui sont à un stade “très développé”. Le président du groupe parlementaire de la majoritaire présidentielle UMP, Jean-François Coppée, a souligné quant à lui, la nécessité “d'enclencher une nouvelle étape dans les relations algéro-françaises” et de “regarder vers l'avenir”. “J'étais très heureux d'avoir rencontré le président de l'APN pour lui dire combien nous sommes désireux, nous députés de la majorité présidentielle UMP, d'enclencher une nouvelle étape dans nos relations. Il y a dans notre groupe parlementaire de nombreux députés de la nouvelle génération, nés dans les années 1960 et 1970, qui n'ont pas, en toute évidence, la même histoire que leurs aînés”, a indiqué mercredi soir M. Coppée à la presse, à l'issue des entretiens avec le président de l'APN, M. Abdelaziz Ziari. “Nous avons envie de regarder vers l'avenir. C'est la raison pour laquelle nous avons insisté combien nous serions heureux d'intensifier nos relations. C'est pour cela qu'il faut se voir, se parler pour découvrir les grands enjeux qui font l'avenir”, a-t-il ajouté. Nassim I