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Opportunités d'affaires
En attendant les investissements directs étrangers (IDE)
Publié dans El Watan le 13 - 06 - 2005

A la faveur de la baisse du risque Algérie, de l'évolution positive des indicateurs macroéconomiques et de l'amélioration de la situation sécuritaire, le climat des affaires sur le marché national capte de plus en plus l'intérêt des opérateurs étrangers.
Cependant, au regard des contraintes structurelles qui caractérisent encore l'économie nationale, dont surtout celles liées au système bancaire, le commerce continue à être considéré par les milieux d'affaires étrangers comme étant presque le seul créneau profitable, et ce à la défaveur de l'investissement. Pour sa 38e édition, qui s'est achevée jeudi dernier, la Foire internationale d'Alger (FIA) aura attiré plus d'un millier d'entreprises étrangères, représentant plus de 40 pays dont les Etats-Unis, qui, par rapport à la précédente édition de la FIA, ont nettement renforcé leur présence cette année, avec 42 exposants de différents secteurs d'activités. De l'avis de nombre d'observateurs et d'acteurs de la sphère économique locale, l'engouement qu'affichent ainsi les entreprises étrangères à l'égard de cette grande manifestation commerciale d'Alger dénote à n'en point douter d'une amélioration palpable du climat des affaires en Algérie. Dans une édition spéciale, consacrée à la participation des entreprises belges à la 38e FIA, le « Journal économique de Belgique » dresse en ce sens un constat des plus favorables. L'Algérie, peut-on ainsi y lire, « a lancé un plan quinquennal de développement économique de 55 milliards de dollars et annonce sur la seule année 2004 plus d'investissements étrangers que pour toute la période 1999-2003 ». Et de poursuivre : « L'accord d'association avec la communauté européenne entrera bientôt en vigueur, son impact sur les droits de douanes sera un véritable coup de fouet pour les échanges commerciaux dans un décor favorable à la confiance, de réserves de change représentant le double de la dette extérieure ». Affichant une bonne santé macroéconomique, garante de sa solvabilité extérieure, l'Algérie captive ainsi de plus en plus les opérateurs étrangers. Ce constat d'évolution favorable du climat d'affaires en Algérie semble être d'autant plus corroboré que divers organismes européens de garanties des exportations ont décidé récemment de revoir à la baisse la notation du risque Algérie. S'appuyant sur le satisfecit accordé dernièrement à l'économie algérienne par l'Organisation pour la coopération et le développement économique (Ocde), la Coface (France), Hermes (Allemagne), GRE (Suisse) et Ducroire (Belgique) viennent en effet de reconsidérer le classement du risque Algérie, le faisant passer de la catégorie 4 à la catégorie 3. Aussi, à la faveur de l'amélioration qu'elle connaît ces quelques dernières années, à la fois en termes d'équilibres macro-financiers et sur le plan sécuritaire, l'Algérie semble être devenue de fait une destination plus sûre pour qui veut faire de bonnes affaires. Cependant, si le climat d'affaires est ainsi propice au développement des échanges commerciaux, il reste à savoir si, à terme, le marché national pourra profiter de cette évolution pour réussir cette transformation devant rendre le pays plus attractif aux investissements directs étrangers.
Réticences à la FIA
Pour nombres d'entreprises étrangères présentes à la 38e édition de la FIA, le climat d'affaires en Algérie a certes connu une indéniable amélioration ces quelques dernières années, mais il reste encore peu propice pour captiver de manière conséquente l'Investissement direct étranger (IDE). Bureaucratie, difficultés d'accès au foncier, inadaptation du système bancaire et autres « maladies » structurelles de l'économie nationale sont ainsi évoquées comme étant essentiellement à l'origine de la réticence dont font montre les investisseurs étrangers à l'égard du marché algérien. « Investir en Algérie, c'est jeter son argent par la fenêtre », nous lance ainsi crûment Giorgio Spocci, directeur d'une entreprise italienne d'équipements thermomécaniques, présente à la FIA. « Nous commerçons avec l'Algérie, nous dit-il, depuis 1972 et cette année nous participons pour la troisième fois consécutive à la Foire internationale d'Alger. Mais, pour le moment, nous n'envisageons pas d'investir dans le marché algérien, car en Algérie, on n'est jamais sûr de rien ». Et de soutenir : « L'Algérie a beaucoup perdu de sa crédibilité, du fait notamment de l'instabilité qu'elle connaît, de la bureaucratie et des contraintes liées au secteur bancaire. » « Il est même problématique de confirmer une simple lettre de crédit », a-t-il ajouté. Du côté de certains exposants allemands, l'on n'affiche pas moins de frilosité quant à venir investir dans le marché algérien. « Le climat d'affaires en Algérie commence réellement à s'améliorer », admet le représentant de l'Association des entreprises germano-africaines (association dont le rôle est d'accompagner les hommes d'affaires allemands dans certains pays d'Afrique, dont l'Algérie). Toutefois, a-t-il noté, « il y a encore beaucoup de contraintes à lever, notamment celles d'ordre bureaucratique, pour que le marché algérien puisse captiver les investisseurs ». « Actuellement, a-t-il souligné, il y a de bonnes opportunités d'affaires en Algérie, mais il y a encore trop de lenteurs bureaucratiques et les conditions d'investissements pourraient être bien plus favorables. » Abondant dans le même sens, le responsable du bureau de liaison d'un groupe suisse spécialisé dans les produits phytosanitaires souligne, pour sa part, que le marché algérien n'offre pas les conditions nécessaires pour favoriser l'investissement. « Pour nous, a-t-il expliqué, le marché local n'est pas assez conséquent et les nécessaires instruments de régulation y font encore défaut. » S'accordant à reconnaître que le climat des affaires en Algérie s'est nettement amélioré ces dernières années, les représentants de nombre d'entreprises étrangères présentes à la FIA continuent toutefois à estimer que le marché algérien n'est nul autre qu'un ensemble d'opportunité d'affaires au sens strictement commercial. Quant aux tant attendus flux d'investissements, il semblerait que beaucoup reste encore à faire pour parvenir à les drainer.


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